Japanese New Music Festival (partie 1)
à La Gaité Lyrique à Paris, 29 mai 2017
Avec :
Acid Mothers Temple SWR
Kawabata Makoto (solo)
Emiko Ota (solo)
Tsuyama Atsushi (solo)
Emiko Ota et Tsuyama Atsushi
Ruins Alone (Tatsuya Yoshida solo)
L’édition 2017 du Japanese New Music Festival sur le sol européen présentait, comme à l’accoutumée, trois artistes qui se sont succédé et se sont combinés au sein de huit formations. Toutefois, sur deux dates françaises, Paris et Nantes, les trois lascars habituels (Kawabata Makoto, Tsuyama Atsuhi et Tatsuya Yoshida) ont été exceptionnellement rejoints par une artiste protéiforme, Emiko Ota (Kirisute Gomen Ensemble Sakura, Mami Chan…).
La soirée « festivalière » qui a eu à Paris, à la Gaité lyrique, a donc présenté dix formations (solo, duo, trio, quartet).
Le panorama musical fut, on le devine, très vaste : du rock psychédélique au folk, du blues au minimalisme, de la chanson a capella à la (japa)noise, du tribal au planant, du gloom au burlesque, etc.
On nous a montrés comment une guitare électrique peut sonner comme un sarangi indien, comment rendre une batterie mélodique en jouant des rythmes complexes, comment faire de la musique avec une brosse à dents, un appareil-photo ou une fermeture éclair, comment reprendre un classique de Led Zeppelin en mode chant diphonique mongol, comment déglinguer un tube de Deep Purple ou un tube pop « frenchie » des années 1960, comment jouer de la guitare glissando avec… une carotte, comment jouer un tube de Yes dans une version blues bien crasseux, en ne se privant pas de glisser en guise de coda un refrain d’une célèbre chanson de Malicorne, etc.
Une grande culture, une maîtrise incroyable, un esprit libertaire, et un sens très poussé de la dérision ont contribué à rendre ce show brillant et jubilatoire ! Plus que jamais : Humor DOES belong in Music !
Photos : Sylvie Hamon et Stéphane Fougère
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