HAMON MARTIN QUINTET : À la source d’une (nouvelle) idée

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 HAMON MARTIN QUINTET :

À la source d’une (nouvelle) idée

HAMON MARTIN était au départ un duo formé par Janick MARTIN (accordéon diatonique) et Erwan HAMON (bombardes et flûtes). Le duo est devenu quartet puis quintet avec les arrivées successives de Mathieu HAMON (chant), Ronan PELLEN (cistre) et Erwan VOLANT (basse). En 2004 paraissait le premier album sous cette forme définitive, L’Habit de plume. Trois opus verront ensuite le jour jusqu’en 2014. Deux albums différents, Kharoub, un pont entre Bretagne et Palestine, et Clameurs qui cette fois faisait la part belle à des reprises de chansons françaises, complèteront la discographie en 2017 et 2019. Dix ans après Les Vies que l’on mène, ce nouvel enregistrement, Et si l’idée coulait de source, marque un retour aux thèmes de danses bretonnes, en particulier de Haute-Bretagne. Mais il n’abandonne pas pour autant ce qui est aussi un des points forts du groupe, les textes.

L’album est une subtile combinaison entre les deux notions. Il est une mise en musique de textes écrits par Mathieu HAMON ou par différents auteurs amis du groupe. Deux poèmes de Paul FORT, une reprise de Melaine FAVENNEC viennent compléter le recueil. Plus étonnant est une adaptation par Julie BONAFONT d’une chanson ouzbèke qui au final s’insère sans incongruité à l’ensemble. Et si l’idée coulait de source est un album homogène qui s’inscrit totalement dans une œuvre cohérente depuis ses débuts.

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Entretien avec Mathieu HAMON et Janick MARTIN

HAMON MARTIN, au départ, c’était simplement un duo.

JM : Oui, un duo mais très rapidement, on a commencé à bosser avec Mathieu au chant. On a commencé à jouer en 1991, pour être précis, autour des musiques traditionnelles de Bretagne. Cette formule nous a amené à beaucoup jouer en Bretagne mais elle nous a aussi fait voyager.

À force de jouer, on a rencontré pas mal de musiciens en Bretagne. On a travaillé un programme en trio quelques temps après avec Mathieu, en concert ou en fest-noz. Au fil des festoù-noz, on a rencontré d’autres musiciens comme Ronan PELLEN. Il nous accompagnait sur quelques morceaux et c’est allé un peu plus loin. On a travaillé tout un programme ensemble à quatre pour le disque Allune qui est sorti en 2001. La rencontre avec Erwan VOLANT s’est faite de la même façon. On se croisait sur scène, il jouait avec d’autres groupes et il est venu aussi faire le bœuf avec nous. Cela fait vingt-trois ans qu’on est tous les cinq et qu’on fait de la musique ensemble.

C’est quand même une stabilité puisque la formation n’a pas bougé depuis.

MH : Les personnes qui constituent le groupe n’ont pas changé, mais la formation a bougé dans le sens où on a fait des choses très différentes sur les vingt-trois années. C’est à l’intérieur de tout ça que ça a bougé. Si on avait fait tout le temps la même chose depuis le début, peut-être qu’on ne serait pas restés tous les cinq ensemble durant tout ce temps. C’est parce qu’on a justement su et voulu faire évoluer les choses que ça a pérennisé le groupe quelque part.

C’est un groupe qui vit de par les expériences de chacun à côté. Au début, on a commencé tous ensemble pour faire de la danse. On s’est retrouvé autour de ça ! Et puis au fil du temps, on a voulu aborder d’autres choses. Très vite, on a mis des chansons sur les albums, des chansons françaises on va dire. On a mis quelques pièces qu’on aimait beaucoup. Assez vite, on a eu envie d’aborder certains sujets qui n’étaient pas forcément abordés dans la tradition.

On s’est engagés vers la fin des années 2010 sur le sujet de l’aéroport de Notre Dame des Landes. C’était très marquant pour nous, c’était un peu un tournant. On a fait une chanson de luttes.

JM : Elle était liée à notre territoire !

Cette chanson, Notre Dame des Oiseaux de fer, a eu un retentissement dans une version réenregistrée.

MH : Pendant la lutte de Notre Dame des Landes, il y avait des manifestations qui à un moment sont devenues assez populaires. Il y avait vraiment du monde à s’intéresser à cette lutte. On s’est demandé comment y participer à notre niveau, avec nos moyens. On a donc fait cette chanson et après on a fait un clip en invitant plein de chanteurs différents.

Vous l’interprétez toujours ?

MH : On ne l’interprète pas tous les samedis soirs dans les festoù-noz puisqu’aujourd’hui, ça n’a pas forcément de sens pour nous de continuer à le faire. Pour une fois, c’est une lutte qui a été gagnée. En revanche, on la fait quelquefois à la fin de concerts.

Vous avez enregistré six albums avec cette constante, ce format « chansons ».

MH : C’est une évolution surtout. On vient quand même de la tradition, de la danse. J’ai fait beaucoup de collectage dans les années 1990. De plus, tous les cinq, on a un bagage de chansons, c’est-à-dire qu’on a une connaissance, un appétit pour la chanson, la chanson française d‘une façon très large, très générale, la chanson engagée. On a tous cette culture-là.

Au fil du temps, on a voulu relier les deux, la danse et la chanson, ce qui paraît un peu étrange à la base. On a réussi à lier cet aspect de la danse, de la transe en travaillant de plus en plus sur des choix de textes, des choses qu’on avait vraiment envie de dire.

Vos deux précédents albums, Kharoub et Clameurs, s’éloignaient quand même de la danse.

JM : Kharoub était une rencontre avec Basel ZAYED qu’on avait rencontré lors d’un séjour en Palestine. On est allés là-bas à deux reprises en 2014 et 2015. Nous avons rencontré Basel puis nous avons travaillé avec son frère Youssef qui est percussionniste. L’idée n’était pas de faire de la fusion entre la musique bretonne et la musique du Moyen-Orient, c’était vraiment d’échanger, là aussi, sur du texte. On avait fait appel à des auteurs comme Denis FLAGEUL qui a travaillé pour le dernier album.

Il y avait des sujets assez forts. Pour nous, il y avait un soutien à la cause palestinienne. C’est indéniable ! Justement, c’était notre façon de s’inscrire dans cette réflexion à faire quelque chose avec ces musiciens-là. Cela a un petit peu changé les choses musicalement dans le sens où on était avec deux chanteurs. On n’avait plus ce cahier des charges de faire danser les gens, mais de mettre le son du groupe au service d’autres formes musicales. On y retrouve quand même l’esthétique du quintet, mais pas dans des formats de danses.

Très logiquement est arrivé l’album Clameurs, en tout cas la réflexion de savoir ce qu’on allait faire comme album à ce moment-là. Là, on était encore dans des réminiscences de chants, de chanteurs qui nous avaient touchés dans le passé. Cela a été des sujets écologiques, qu’avaient abordés Brigitte FONTAINE ou Gaston COUTÉ. Musicalement, la forme changeait aussi. C’était un ensemble à l’esthétique plutôt traditionnelle au service de la chanson. Comment faire entendre ce groupe, non pas comme un ensemble de musique traditionnelle, mais comme un groupe de chansons tout simplement.

Donc on en arrive désormais à ce nouvel album qui brasse toutes les idées qu’on a balayées ces dernières années.

Cet album porte un joli titre : Et si l’idée coulait de source !

MH : C’est une question et on n’a pas forcément toutes les réponses ! Heureusement ! Surtout en ce moment (rires) ! Ce titre vient d’une chanson qui est sur l’album qui a été écrite par Julie BONAFONT. On est allés jouer à côté de Sainte-Soline il y a un an et demi, et on a eu envie de faire une chanson sur ce sujet des méga-bassines et sur cette problématique-là. Ce sont des sujets qui ne sont pas faciles à aborder. Ils clivent la société. Ce n’est pas aussi simple que ça ! Julie nous a écrit un texte, et ça donne le titre de l’album parce que ça va bien dans le sens global de celui-ci.

C’est comme si nos convictions personnelles infusaient dans toutes les chansons de l’album, dans toute sa poésie aussi. Il y a ça un peu partout dans les chansons, mais on a voulu faire les choses d’une façon moins frontale qu’avant, plus poétique et, pourquoi pas, plus mélancolique. Ce n’est pas forcément un disque qui va être joyeux de prime abord. En tout cas, on se pose des questions, on essaye de réfléchir à plein de choses.

Tu parlais de « joyeux », c’est quand même un album qui marque le retour à des thèmes de danses !

MH : Ha  ! oui, complètement ! On s’est redonné un cahier des charges par rapport à ça. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas travaillé spécifiquement pour la danse. Pour nous, c’était important de le faire. On avait vraiment envie d’y revenir. Il faut aussi se ressourcer pour le faire. Ce n’est pas si simple de refaire un album de danses tous les trois ans. À un moment, ce n’est pas forcément évident. On a eu du temps pour se ressourcer, et on a justement réussi à garder ce cahier des charges de la danse qui a des contraintes fortes. On a voulu y amener tout notre bagage de chansons, de textes, dans et avec les danses et relier tout ça.

On pense que c’est un album qui relie vraiment. C’est vraiment un cheminement. Cet album ne peut pas exister tout seul. Il existe parce qu’avant il y a eu sept albums différents dans cette histoire commune. Ce n’est pas possible de faire ça d’un coup. C’est vraiment ce qu’on a envie de dire aujourd’hui dans le contexte dans lequel on est. On avait envie de refaire de la danse. On trouve qu’aujourd’hui dans le milieu du fest-noz, les gens ont envie de danser, ont envie de chanter, de venir dans ces endroits-là, de partager.

Qui sont les auteurs des différentes chansons ?

JM : Pour cet album, nous avons sollicité différentes personnes. Mathieu a apporté quelques textes. On a un processus qui est très long. Ce sont des dizaines et des dizaines de textes et quelques chansons qui vont dessiner la couleur globale de l’album.

On a travaillé avec Julie BONAFONT qui est une amie musicienne, mais aussi poétesse et écrivaine. Elle a écrit deux chansons et a fait une adaptation d’une chanson ouzbèke. Nous avons sollicité à nouveau Denis FLAGEUL. Nous avions eu la chance de recevoir aussi des textes du regretté Gigi BOURDIN qui nous en avait offert il y a quelques années.

Il y a aussi une reprise d’un titre de Melaine FAVENNEC, Au gui l’an neuf.

JM : C’était déjà en réflexion pour l’album précédent. Cette chanson nous a tous contaminés pour sa charge poétique, un peu chamanique. Qu’est ce qu’on pouvait faire de cette chanson-là ? Melaine nous l’a vraiment transmise et nous a offert la possibilité de faire encore vivre ce texte-là.

Vous adaptez aussi des poèmes de Paul FORT.

MH : On avait déjà mis Paul FORT en musique sur Clameurs, un texte qui s’appelle Le Vieux Mendiant. En fait, je m’étais intéressé à Paul FORT, d’une façon un peu idiote, parce que Georges BRASSENS l’a beaucoup mis en musique. Si BRASSENS a mis Paul FORT en musique, on peut peut-être faire ça nous aussi (rires) ! Je suis allé lire des textes qui n’étaient pas forcément connus. C’est aller fouiller dans des choses souterraines, on va dire.

Le travail de Clameurs c’était ça, du reste. Ce sont plutôt les chansons inconnues des chanteurs connus qui nous ont intéressées (rires). Paul FORT, c’est un peu ça. Il a une écriture qui est très belle, qui n’est finalement pas datée et qui exprime des choses qui peuvent parler de l’actualité d’aujourd’hui. C’est très poétique.

On a mis deux textes dont un fait vraiment référence à la difficulté de l’isolement, au temps qui passe, à la migration qui est compliquée dans le monde d’aujourd’hui. Cela fait vraiment écho. Quand le froid vient me saisir est un texte assez moderne. D’une façon très étrange, Où donc est ma peine colle exactement sur un air érythréen que Janick aime beaucoup. Les choses se réunissent parfois toutes seules d’une façon évidente. On ne sait pas forcément pourquoi.

La poésie, c’est ça aussi parfois. On ne sait pas tout expliquer, comment les choses fonctionnent et pourquoi on les choisit. En tout cas, là ça fonctionne. Enfin, on trouve que ça fonctionne !

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Justement, comment fonctionnez-vous ? Vous travaillez d’abord sur les mélodies puis les paroles viennent ensuite ou inversement ?

JM : En l’occurrence, pour cet album-là, c’est vraiment le choix des textes qui a défini la musique qui allait les accompagner. Quand on a fini par se mettre d’accord sur les textes qu’on allait travailler, avec cette idée de vraiment faire un album de danses, il y a eu un travail collectif. On procède toujours comme ça depuis vingt-trois ans. On se réunit tous les cinq pour faire le choix des textes et jouer, trouver des choses.

Après, soit les thèmes arrivent de chacun, des airs qui existent déjà et qui sont orphelins de textes, et par magie ceux-ci conviennent à la mélodie. Ou alors on travaille ensemble à composer des airs qui vont associer le texte et la teneur du texte. Il y a des mélodies, des danses qui ne conviendraient pas à certaines teneurs, à certains climats. On essaie de faire vraiment attention à ça.

C’est un travail de tous les cinq. Erwan HAMON a beaucoup composé. On a chacun notre rôle, mais c’est quand même très poreux. Tout le monde est actif dans la création d’une chanson.

MH : En fait, c’est un travail collectif très critique entre nous. Pour que le collectif fonctionne, pour qu’on arrive à aboutir à quelque chose, il faut passer par ce travail critique. Si ce collectif existe depuis longtemps, c’est parce qu’on se connaît bien et qu’on est capable d’accepter les critiques pour progresser ensemble. C’est vraiment ça qui est important.

Vous avez aussi deux invités sur cet album.

JM : On a fait appel à Enora MAURICE qui est une musicienne vraiment talentueuse. Elle est venue poser sa cornemuse sur la chanson Aydinlar, qui est la reprise de la chanson ouzbèke. Sylvain LEROY, au biniou kozh, nous a rejoint sur la suite de ronds paludiers.

C’est la première fois qu’on entend le son de la cornemuse sur un album du quintet. Dès le départ, à l’écoute du morceau quand on le répétait, c’était une évidence. On voulait avoir ce son-là qui brouille aussi la géo-localisation des morceaux. On ne sait plus où ils se situent.

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On a souvent invité des personnes qui avaient un jeu typé, une singularité musicale. Là, c’est encore le cas. On s’est aussi fait accompagner de Julien PADOVANI, un musicien qui n’a pas joué sur le disque, mais qui a encadré le travail de production et de réalisation en studio.

J’ai par contre noté que, cette fois, il n’y avait pas de percussions !

MH : C’est vrai ! C’est un grand sujet dans le quintet. Il n’y a jamais eu de percussions sur scène ou alors très rarement. Il y en a souvent eu sur les albums. On a collaboré avec des percussionnistes qui étaient presque chaque fois différents dans des couleurs différentes. Il y a eu de la batterie, des tablas et des percussions très importantes avec Kharoub.

Sur scène, c’est un groupe qui ne fonctionne pas trop avec des percussions. On n’en ressent pas vraiment le besoin. C’est un sujet qui est très étonnant, et c’est le premier album où il n’y a pas de percussions, en effet.

JM : On se rendait compte que, lorsqu’on jouait sur scène, ça nous brimait un petit peu. Ce n’est pas la faute des musiciens qui nous accompagnaient à la batterie ou aux percussions. C’est juste que la musique, on la pense, on l’imagine, on la joue sans cet aspect-là, mais on l’a tous inconsciemment dans la tête. On a nos rôles qui se relaient pour qu’il y ait toujours ce côté percussif. Sur scène on n’en fait pas trop parce qu’on ne peut pas rigidifier la musique. Si on veut ralentir ou même casser les choses, on veut pouvoir se le permettre. C’est beaucoup plus difficile avec un percussionniste ou un batteur.

Tu parlais justement de la scène. Vous vous produisez plutôt en concert ou en fest-noz ?

JM : Les deux ! Tout dépend des endroits où on est invités à se produire. En Bretagne, on fait quand même exclusivement du fest-noz, en plus avec un programme qui est dédié à la danse. Mais c’est un programme de fest-noz qui s’écoute, et on peut très bien rester sans danser, à écouter. C’est ça qu’on voulait aussi atteindre.

Il y a aussi des choses, des rôles, qui ont changé musicalement dans le groupe. Il y a l’apport des voix. On chante de plus en plus. On l’entend sur l’album mais de plus en plus sur scène aussi.

C’est assez ouvert. Si les gens veulent danser, c’est possible ; et s’ils ne veulent pas, ils peuvent écouter.

Vous produisez-vous régulièrement en dehors de la Bretagne ?

MH : Oui, on a quand même voyagé un peu partout. Après, c’est au gré des demandes. Aujourd’hui, c’est plus vers les pays frontaliers, en Italie, en Belgique. C’est là que l’on a constaté que la musique qu’on jouait, de chez nous, pouvait très bien parler là-bas dans le contexte qui est le leur parce qu’il y a des danses et des timbres de voix qui sont similaires. Et on trouve ça un peu partout dans le monde. C’est pour ça que cette musique voyage bien. Finalement, cette différence entre fest-noz et concert, elle n’est pas très importante. Quand on va à l’étranger, on fait plus des concerts parce que les gens ne dansent pas forcément. Quand on joue ici, on fait plus du fest-noz. Mais ça peut être la même musique.

Une dernière question : vos pochettes sont très stylisées. Vous accordez de l’importance à l’image ?

JM : C’est un processus depuis le départ en fait. À partir du moment où on commence les premières notes jusque la fin, on tient vraiment à être satisfaits au maximum de tout ce qu’on fait. On est un peu pointilleux là-dessus. On y tient ! Cela varie à chaque fois. On travaille avec des photographes ou des graphistes différents. En l’occurrence, pour le dernier album, nous avons travaillé avec Jérôme SEVRETTE qui est un super photographe rennais. Il est hyper talentueux parce qu’il arrive à nous tenir en place tous les cinq sans nous donner d’ordres. C’est quand même assez génial. Il arrive à nous capturer dans des poses sur lesquelles on se retrouve et on accepte les photos sans trop retoucher. À chaque fois, il y a un sens soit avec le titre, soit avec le propos qui va être exprimé dans l’album. C’est vrai que c’est bien de le souligner parce qu’on travaille à ça !

MH : Pour travailler des pochettes comme ça et un enregistrement, c’est qu’on travaille avec une boîte de production qui veut bien aller jusque-là aussi, c’est-à-dire qui veut bien aller au bout des choses. Tout ça veut dire qu’on travaille avec plein de gens différents avec un budget assez important, mine de rien, pour produire ce genre d’albums. C’était Coop Breizh qui produisait les albums depuis le début du quintet et aujourd’hui c’est Arfolk. C’est très important pour nous d’être soutenu dans cette démarche globale.

Article réalisé par Didier Le Goff
Photo : Jérôme Sevrette

Un grand merci à Erwan HAMON et Janick MARTIN pour leur disponibilité
et à Rachel WUHRLIN pour sa confiance

* Acheter le CD sur www.coop-breizh.fr

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