KAGURA, 2nde partie, Théâtre à Hiroshima (Japon), le 4 avril 2018

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KAGURA

Seconde partie

Théâtre à Hiroshima (Japon),  le 4 avril 2018

Le « Kagura » de Hiroshima (Geihoku Kagura) est une forme d’art folklorique à caractère cérémoniel célébrant les dieux du panthéon shinto nommés justement les kaguras. Ses origines remontent aux premiers écrits du Japon, puisqu’il est mentionné dans le Kojiki (Chronique des faits anciens) et le Nihonshoki (Chroniques du Japon). La préfecture de Hiroshima en est l’un des bastions (avec la préfecture voisine de Shimane) depuis l’époque d’Edo (1603 – 1867).

Pratiqué dans les temples shinto ou à la Cour impériale, il a par la suite inspiré des danses plus populaires, et ses performances étaient destinées à s’attirer la bénédiction des dieux pour les récoltes, la pêche, etc.

Peu connu en Occident, le Kagura, qui peut se traduire par « divertissement des dieux »), met en scène des fables japonaises fondées sur le Kojiki, le Nihonshoki et autres récits de l’époque Heian (794 – 1195). Les personnages principaux en sont des dieux, des démons et autres esprits. Les représentations mêlent musique (tambours, flûte), théâtre et danses avec masques expressifs et costumes somptueux (qui peuvent peser jusqu’à 20 kilos !).

Dans la seconde pièce jouée par la troupe Kinshou Kagura ce soir-là, intitulée Yamato-no-Orochi, un dieu, Susanoh-no-mikoto, se met à combattre huit dragons. L’impact, tant visuel, théâtral que musical, est impressionnant !

 

Photos : Sylvie Hamon et Stéphane Fougère

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