Niqolah SEEVA s’échappe du « Trou noir »

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Nous avions découvert l’auteur-compositeur-interprète Niqolah SEEVA il y a quatre ans avec un premier album, 3NE, qui révélait son goût pour une musique hybride et originale mêlant rock, pop et sonorités moyen-orientales et maghrébines ; il y faisait également entendre son instrument hybride, la « Guit°arabia ». Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, notre multi-instrumentiste et chanteur est revenu avec un nouvel instrument et a vécu un dramatique événement familial et une crise personnelle qui l’ont poussé vers une démarche artistique résiliente et cathartique, sous la forme d’une reprise musicale et d’un vidéo-clip.

Depuis, Niqolah SEEVA a révélé un deuxième instrument hybride de mon invention, mi-guitare mi-oud, nommé « l’Electr°ood », version électrico-tronique de sa précédente Guit°arabia, et réalisé en 2023 par Gildas DasViken, luthier officiel du Hellfest. Niqolah SEEVA revient aujourd’hui avec un video-clip qu’il a réalisé lui-même pour la première fois, sur une musique et dans un lieu qui lui tenaient à cœur et qui font partie de son histoire personnelle. 

Niqolah SEEVA s’en explique : « Cette réalisation marque pour moi de manière très intime le début d’une phase de reconstruction intérieure, et en est pour ainsi dire le catalyseur symbolique. Elle succède à une période de crise existentielle de 1 an, pendant laquelle je vécus le décès de mon père. »

C’est ainsi une reprise d’une chanson du groupe grunge américain SOUNDGARDEN, Black Hole Sun, que notre compositeur-inventeur a adapté au oud oriental avec sa touche très personnelle, révélant une nouvelle forme atypique de fusion interculturelle. Cette reprise est portée par une vidéo filmée sur un lieu marquant de son enfance (un bunker sur l’île Percée, dans le Finistère), affichant une esthétique « western » qui cohabite avec des références orientales et dans laquelle, au symbolisme des paroles, s’ajoute le symbolisme des images.

Niqolah SEEVA présente ainsi son projet : « Le jour où j’ai replongé dans ce lieu de mon enfance lors du dernier été pluvieux, j’ai eu le flash de cette cover : Black Hole Sun, titre sombre et lumineux du groupe de grunge US Soundgarden, revisité au Oud oriental, sera filmé dans le bunker de l’Île Percée de Trénez dans le Finistère.
À mille lieux de mes habituels projets officiels, ma vision de ce rêve en vidéo-parenthèse relevait plus d’une pure catharsis remplie de symboles personnels obscurs que d’un clip lumineux.
Alors, par besoin de le réaliser plus que par recherche d’esthétisme, j’ai attendu le moment propice pour retourner sur l’Île Percée. Accessible uniquement à marée basse, l’endroit fugace me valut d’ailleurs une belle frayeur de tournage trop tardif, mais signera par cette aventure au goût d’éclipse une résilience intérieure: celle du deuil de mon père, dont le processus sera précipité par l’expérience, et par les nombreux éléments symboliques présents à plusieurs degrés dans cette réalisation, que j’aimerais présenter ici. »

Pour découvrir la version de Black Hole Sun de Niqolah SEEVA :

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Et pour découvrir son Electr°ood :

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