Thibault CAUVIN au Palace à Paris, novembre 2019

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Thibault CAUVIN et invités

au Théâtre Le Palace à Paris,

le 26 novembre 2019

 

Depuis son premier album enregistré en concert dans sa ville natale de Bordeaux en 2003, le guitariste Thibault CAUVIN, surnommé le « petit Prince » de la six-cordes et connu pour avoir adapté des pièces de Domenico Scarlatti, Isaac Albéniz ou encore Antonio Vivaldi, a élargi ses horizons, ayant joué en 15 ans quelque 1000 concerts dans dans 120 pays.

Aventurier dans l’âme (un trait de caractère qu’il doit sûrement à son père, Philippe Cauvin, avec qui il a commencé l’apprentissage de la guitare à l’âge de cinq ans, Thibault CAUVIN a développé l’idée de jouer des musiques évoquant ces villes de divers contrées du globe qui l’ont émerveillé.

Un répertoire constitué de pièces de ses albums Cities, paru en 2014, et Cities II, publié en 2018, lui a fait faire une tournée quasi mondiale en 2019. Son succès a été tel que, après deux rendez-vous parisiens en février 2019 à La Salle Gaveau et au Théâtre de la Ville, qui ont affiché complets, Thibault CAUVIN est revenu dans la « Ville-Lumière » en novembre pour un troisième concert, cette fois au Palace, dans le 9e arrondissement.

Écrit en collaboration avec des compositeurs rencontrés en tournée, Cities II bénéficie de la participation de plusieurs artistes provenant de différentes sphères musicales, comme le joueur de kora Ballaké Sissokho, le guitariste et chanteur -M-, le violoniste Didier Lockwood, le DJ Thylacine, le violoncelliste Christian-Pierre La Marca, la mezzo-soprano Lea Desandre, etc.

En concert, il était évidemment difficile de réunir tout ce beau monde, mais pour ce concert au Palace, quelques invités ont tout de même honoré l’invitation de Thibault CAUVIN. Ce dernier a ainsi interprété une pièce de Philip Glass, Mad Rush (pour évoquer New York), avec la joueuse de marimba Adélaïde Ferrière, Désert, une composition de Kevin Seddiki, en hommage à la ville nigérienne Agadès, en duo avec le trompettiste Erik Truffaz, et Flots de l’âme, une composition inspirée par le Cap Ferret qu’il a co-écrite avec Matthieu Chédid, et pour laquelle il a été entouré du chœur d’enfants Couleur Musique.

Pour le reste, Thibault CAUVIN a fait cavalier seul et nous a régalé avec sa seule guitare classique d’évocations poétiques des villes de Buenos Aires et de Rio de Janeiro (Bate-Coxa), de Berlin, à travers une pièce éponyme écrite par son frère, Jordan Cauvin, et singulièrement précédée d’une variation du fameux thème traditionnel japonais Sakura, tandis qu’un thème racontant Ulan Bator et la Chevauchée céleste de Genghis Khan (de Mathias Duplessy) a été suivi d’un Raga du soir (de Stéphane Vachez) en mémoire de Calcutta. Enfin, Istanbul a été dépeinte avec Koyunbaba, une pièce du guitariste italien Carlo Domeniconi.

Thibault CAUVIN a refermé son carnet de voyages en jouant Rocktypicovin, « la pièce la plus difficile de la Terre » (sic), écrite à sa demande par son père, et que ce dernier lui avait offert pour ses treize ans, une composition effectivement aussi complexe que captivante. Et c’est avec Un Dia de Noviembre, du guitariste cubain Leo Brouwer, que Thibault a honoré une dernière fois son public.

Superbement mis en lumières par Elie Desmeraux et réalisé par Laurent Benahmou, le récital Cities a offert un moment d’évasion riche en prouesses musicales et en émotions viscérales, et a définitivement révélé Thibault CAUVIN en infatigable voyageur culturel et dont la guitare n’est pas avare de défis et de sensations foisonnantes. À quand la prochaine étape ?

Texte et photos : Stéphane Fougère

Site : www.thibaultcauvin.com

Diaporama photos :

 

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