Après 20 albums et 30 années de concerts de par le monde, le compositeur et improvisateur Titi ROBIN éprouve le besoin d’affirmer le fond de son engagement esthétique en brisant, de manière paradoxale et résolument iconoclaste, les clichés liés à la forme de son expression artistique, aux confluences des cultures gitanes, orientales et européennes. Ce que ressent le guitariste, oudiste et bouzoukiste de l’évolution de la société et du monde, avec sa part de violence due aux tremblements sociaux et politiques, le pousse à vouloir répondre avec une parole musicale puissante.
Son discours n’ayant jamais été attaché aux instruments ou aux orchestrations mais au langage mélodique et rythmique et à la philosophie qui les sous-tend, Titi ROBIN présentera le 5 juillet au festival des Nuits de Fourvière un nouveau projet, Rebel Diwana.
Cette création, initiée en résidence à l’Epicerie Moderne en janvier dernier, emprunte à la culture occidentale dominante la puissance sonore de certains de ses instruments emblématiques (guitares électriques, basse, batterie, claviers), tout en faisant le pari d’une radicalité préservée et revendiquée du langage esthétique de Titi ROBIN.
Sur Rebel Diwana, Titi ROBIN est entouré de Shuheb Hasan (chant), Nicholas Vella (claviers), Murad Ali Khan (sarangi), Natallino Neto (basse), et Arthur Allard (batterie).
Cette première à Fourvière sera suivie d’un disque et d’une tournée à l’automne, en octobre et en novembre 2017, puis une autre à partir de mai 2018. À suivre…
(Travaillant sur plusieurs fronts, Titi ROBIN sera également en concert cet été avec son trio, la formation Alezane, et retrouvera Faiz Ali Faiz à Hammamet le 19 Août pour un concert autour du disque Jaadu sorti chez Accords Croisés.)