Bijan CHEMIRANI et ONEIRA
Une odyssée aux pulsations rêveuses
Percussionniste d’origine iranienne, Bijan CHEMIRANI a fait ses preuves aux côtés de son père Djamchid et de son frère Keyvan au sein du célèbre TRIO CHEMIRANI, avant de collaborer à de nombreux projets avec notamment Ross DALY, Stelios PETRAKIS, Annie EBREL, Jean-Marc PADOVANI, HRADCANY, Sylvain LUC, Houria AICHI, Renaud GARCIA-FONS… Dans les albums parus sous son nom (Gulistan, Eos, sur l’Empreinte digitale), Bijan aime s’entourer de musiciens voyageurs à l’âme complice de la sienne. Il promène ainsi l’auditeur dans ses jardins sonores de prédilection, distillant, outre ses effluves persanes, des fragrances de l’ancien territoire byzantin, des échos anatoliens, des résonances indiennes, faisant aussi jouer occasionnellement un vent arménien, une corde azéri, une basse gnawa ou une voix sénégalaise, dressant des ponts entre les continents est-européen, oriental et nord-africain.
Dans son projet ONEIRA, Bijan assure le zarb, le daf, le bendir, le cajon et l’udu, et cultive des racines iraniennes et grecques. Il est accompagné dans cette aventure par sa sœur Maryam CHEMIRANI (chant, bendir), deux artistes grecs, le flûtiste Harris LAMBRAKIS (ney) et la chanteuse Maria SIMOGLOU (chant, bendir), et deux musiciens marseillais, le guitariste Kevin SEDDIKI et un ancien membre du groupe DUPAIN, Pierlau BERTOLINO, à vielle électroacoustique. De nombreux sites ont accueilli la formation en concert, parmi lesquels la Roseraie du Val-de-Marne durant le Festival Parfums de Musiques en juin 2008, lieu tout à fait approprié pour cette création dont le nom venu du grec se traduit par « onirique ».
Pour ETHNOTEMPOS / RYTHMES CROISÉS, Bijan CHEMIRANI raconte sa passion du rythme et des percussions, son goût des voyages et des rencontres et son nouveau rêve musical transméditerranéen…
Entretien avec Bijan CHEMIRANI
Le zarb a-t-il été ton premier instrument ?
Bijan CHEMIRANI : Tout à fait. Mon père est joueur de zarb, ça a été d’autant plus facile d’avoir un prof et maître à la maison. Le zarb, c’est cet instrument en forme de calice sur lequel est tendue une peau de chèvre. Assez petit, j’ai été tenté par cet instrument en voyant mon père jouer évidemment, mais aussi en écoutant beaucoup de musiciens parce qu’il y avait du passage à la maison, notamment lors des répétitions ou simplement de fêtes plus familiales. J’ai donc assez vite été attiré par la percussion.
Mais j’ai remarqué par la suite que les enfants sont souvent attirés par la percussion. Tout à l’heure, pendant la balance, on jouait un morceau en trois temps assez lent et il y avait une petite fille devant qui tapait super bien les temps.
Mon père m’avait ramené de Téhéran un petit zarb en papier mâché, entre l’instrument et le jouet, qui était à ma portée. Dès que j’ai été suffisamment grand pour l’attraper, j’ai commencé à en jouer. Par la suite, avec mon frère aîné et mon père, on a constitué un trio de zarb avec lequel on a pas mal joué en concert.
Et le TRIO CHEMIRANI s’est fait connaître un peu partout dans le monde…
BC : On a effectivement voyagé partout. En fait, on ne s’attendait pas à ce que ça fonctionne aussi bien. C’est parti simplement de séances d’improvisation à la maison puis on a commencé à faire des concerts, un premier disque et ça a été très bien accueilli. Ça nous a permis par la suite de voyager un peu partout, puisqu’on est allés jouer aux États-Unis, en Australie, en Asie… C’est évidemment un grand bonheur de voyager pour découvrir d’autres cultures et de s’en imprégner, et puis de partager ça en famille avec le papa et le frère parce que pour moi c’est très fort.
Ce genre de formule, le trio de zarbs, existait-il auparavant ?
BC : Depuis une trentaine ou une quarantaine d’années en Iran et jusqu’à maintenant, il existe des ensembles de zarb. Le zarb a aussi un autre nom, le tombak, qui est dérivé des onomatopées : le tom, la frappe basse et le bak, la frappe aiguë. Le tombak est d’ailleurs plus utilisé maintenant parce que le mot zarb a une origine arabe et que, peut-être un peu par fierté, ce mot a été éloigné. Mais nous, on continue à l’appeler comme ça.
Certains ensembles ont été constitués de plus de dix zarbs. Des trios à ma connaissance, il n’en existait pas. Maintenant, il y en a. Il y a différents types d’ensembles en Iran. C’est vrai que les gens étaient assez austères au départ en terme de propositions de concerts. Ils n’étaient pas spécialement emballés par l’idée.
Tu joues aussi d’autres instruments comme le daf, le bendir. C’est venu comment ? Suite à tous ces voyages ?
BC : Oui, c’est vrai, notamment suite aux voyages. Ce sont des instruments qui ont d’autres dynamiques, d’autres timbres et je trouve ça intéressant pour un percussionniste d’avoir des timbres différents, surtout quand il s’agit d’accompagner les voix. C’est bien selon l’esprit du morceau de pouvoir changer le tempo de ce dernier, les couleurs que ça évoque.
C’est lors de pas mal de voyages que j’ai découvert des instruments. Vous avez vu des instruments tout à l’heure qui ne sont pas iraniens, comme le cajon. C’est une autre couleur, une autre dynamique et j’ai trouvé ça intéressant.
As-tu aussi eu des maîtres pour l’apprentissage de ces instruments ?
BC : Pour le daf, oui. Après je m’approprie aussi les instruments, je fais un peu ma sauce avec ; je me permets de faire ça. C’est vrai ce que tu disais, c’est aussi dans les voyages où on rencontre des gens et où on s’imprègne de leur musique. Pour moi c’est vraiment important. Je me suis rendu compte qu’au départ je travaillais à la maison seul et je trouvais l’évolution un peu laborieuse ; c’est quand j’ai commencé à jouer avec d’autres musiciens, à échanger musicalement avec des gens, que j’ai commencé à apprendre finalement. Parce qu’on s’imprègne de l’échange musical, que ce soit avec un chanteur, un instrumentiste, un mélodiste, c’est toujours enrichissant.
À partir de quel moment t’est venue l’idée de faire carrière en tant que percussionniste et compositeur plutôt que d’être simple « accompagnateur » ?
BC : Un peu par hasard. J’ai commencé à trouver des petites idées mélodiques que j’ai mises un peu en forme et enregistrées et je me suis retrouvé dans un projet de disque, il y a une dizaine d’années, quand j’avais vingt ans. J’ai fait un premier disque et ça m’a donné envie de continuer.
Pour moi, c’est important de connaître les modes par exemple dans notre musique, les intervalles, de savoir comment ça fonctionne. C’est enrichissant. Il me semble que pour un percussionniste, c’est intéressant de faire ça, comme pour un mélodiste il est intéressant d’appréhender la percussion aussi, parce que tout passe beaucoup par le rythme.
Tu as été amené surtout à travailler avec des artistes qui sont plutôt proches des traditions méditerranéennes, comme Ross DALY ou Stelios PETRAKIS. Qu’est-ce qui t’as rapproché de cet univers ?
BC : En fait mon père jouait avec eux quand j’avais une dizaine d’années. Ross DALY, j’ai un peu grandi avec ses disques et ses cassettes. Je l’ai beaucoup écouté avant de le rencontrer. Avant d’aller pour la première fois à Athènes, je connaissais déjà tous ses morceaux et je pouvais plus ou moins les jouer. J’ai été du reste très impressionné de rencontrer Ross DALY. Je suis tombé amoureux de sa musique et de sa personnalité humaine ainsi que de celle de beaucoup de ses élèves, et de l’ambiance musicale qui émanait de la Grèce. Parce qu’il y a une grande simplicité et une grande exigence musicale. Et parfois on n’a pas toujours les deux partout.
Je suis resté en Grèce à un moment donné parce que Ross m’a proposé d’enseigner. À l’époque, il n’était pas encore retourné en Crète ; il était encore à Athènes et avait monté une école de musique là-bas, avec des cours de lyra crétoise, de saz turc et de tous les instruments traditionnels. Il m’a proposé d’y donner des cours de percussions, de zarb en l’occurrence. J’en ai profité pour rester un an là-bas pour m’imprégner de cette ambiance.
Ensuite est arrivée l’amitié avec Stelios PETRAKIS, un jeune musicien de Crète, puis des collaborations sur ses disques à lui et des disques en commun, notamment Kismet, un disque qu’on a fait chez lui en Crète. Puis je l’ai invité sur des disques à moi, Eos et Gulistan.
Tu aimes apparemment t’imprégner de timbres émanant surtout d’instruments à cordes, pas tellement à vent ?
BC : C’est peut-être un hasard, car j’aime beaucoup certains instruments à vent, comme le doudouk. Ça fait partie des instruments qui sont comme la voix ; il peut y voir la même émotion que lorsqu’on entend une voix qui nous touche. J’affectionne aussi particulièrement la lyra crétoise et je trouve qu’il y a encore une fois de plus un rapprochement avec la voix dans la lyra. Mais j’aime bien aussi les instruments à vent.
Est-ce qu’il y a certains horizons musicaux avec lesquels tu ne te sens pas d’affinités ou de rencontres possibles ?
BC : Il y en a quand même. J’ai la chance que le zarb soit une percussion avec un côté mélodique, parce qu’il y a plusieurs sonorités qui en sortent et qui se marient avec beaucoup d’instruments finalement. Parce qu’il n’est pas connoté comme d’autres instruments. Si on entend un zarb dans une musique, on ne se dit pas tout de suite qu’il y a un Iranien qui joue du zarb.
La percussion latine m’intéresse par ailleurs parce que ce n’est pas l’Orient ni l’Inde. Ça m’impressionne de voir un Cubain qui peut tenir deux rythmiques aux pieds, un espèce de clave à la main droite, une autre rythmique à la main gauche, et tout ça, ça chante. Avec ce genre de musique, je ne me sens pas à la hauteur rythmiquement. C’est une manière de penser différente. Il me faudrait du temps pour que ça puisse fonctionner. C’est plus évident pour moi avec certaines percussions indiennes où là, on a des choses en commun au niveau des cycles rythmiques, au niveau des sonorités ; l’échange se fait plus facilement.
As-tu déjà travaillé avec des musiciens indiens ?
BC : Oui, un peu. Ça a été une des grandes claques que je me suis prises. A vingt ans j’ai voulu aller en Inde, un peu fasciné par cette musique et pour voir de plus près les tablas en Inde du Nord. J’ai assisté à des cours de grands maîtres comme Pandit Shankar GOSH, qui enseignait à beaucoup d’élèves. Je me suis assis dans un coin, j’ai écouté… Par la suite, j’ai fait la connaissance d’un joueur de tabla à Paris, Prabhu EDOUARD, qui est un très bon musicien avec lequel on fait des choses parfois.
Tu as joué principalement avec des percussionnistes indiens, pas avec des joueurs de sitar ou de sarod ?
BC : L’avantage qu’a le tabla – qui peut être parfois aussi un désavantage – c’est qu’il a une note très brillante, une harmonie qui sort et qui peut être accordée en ré ou en mi. En même temps que de remplir le rôle de pulsation rythmique et de phrase rythmique, ça fait aussi une espèce de pédale mélodique, un espèce de support avec sa note qui revient et qui reste. Avec le zarb on n’a pas ça, parce que les harmoniques sont moins définies. On n’a pas de système d’accordage, c’est peut-être un système plus archaïque comme instrument.
J’ai remarqué que beaucoup d’instruments indiens sont très élaborés au niveau de la lutherie. C’est le cas des tablas avec les différentes couches de peaux, les manières de l’accorder. Si tu regardes un sitar aussi, c’est beau à voir, il y a plein de cordes, de chevilles, des cordes sympathiques qui rentrent en résonance. C’est très élaboré. Du coup le zarb, ça peut marcher s’il y a un tabla qui accompagne. Mais seulement le zarb avec un sitar ou un sarod, j’y crois un peu moins.
As-tu déjà eu l’occasion de faire connaître ta musique en Iran ?
BC : Je suis allé une seule fois en Iran, il y a cinq ans. Avant, c’était un peu compliqué d’y aller. J’ai rencontré une partie de ma famille que je ne connaissais pas, ma grand-mère, des oncles… Et puis on a rencontré beaucoup de musiciens là-bas, d’autres ensembles de zarb, des joueurs de setar, de tar, de ney. C’était vraiment fort pour moi et assez différent de ce que je pouvais imaginer.
On a vite tendance, quand on ne connaît pas un lieu, à s’imaginer des choses, et puis quand on le voit ce n’est pas toujours en phase avec ce qu’on avait dans la tête, dans nos rêves. Et ce que j’ai envie de dire aussi, c’est qu’il ne faut pas écouter les informations, que c’est un pays très différent de l’image qu’on s’en fait. Il suffit d’y aller pour s’en rendre compte.
C’était très fort ce voyage. J’aimerais y retourner et maintenant ce n’est plus qu’une question de temps et de moment. Dès que je sentirai que c’est le bon moment, j’y retournerai.
As-tu eu l’occasion de te produire sur scène là-bas ?
BC : Non. Évidemment, il y a des scènes, il y a des concerts, mais ce n’est pas si facile pour les musiciens dans ce pays. Les musiciens jouent quand même, mais ils sont obligés d’enseigner. Ils ne peuvent pas vivre des concerts comme on fait ici.
On a quand même une chance ici, même si tout le monde n’est pas d’accord avec moi : dans un pays comme la France, il y a vraiment une culture. Je trouve que c’est une chance énorme. On a l’occasion de jouer avec des musiciens qui viennent d’Asie, du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, d’Afrique de l’Ouest, et tous ces croisements je trouve que c’est très enrichissant. En Iran ça n’existe pas vraiment parce qu’il y a moins de passage.
Parlons de ta dernière formation, ONEIRA : c’est la première fois que tu joues avec tout un ensemble, avec vielle à roue, flûte ney, guitare…
BC : Ce n’est pas parti d’une idée théorique de faire se rencontrer des instruments. C’est plus simplement une histoire d’amitié. De famille aussi, parce Maryam est ma sœur et qu’elle chante.
Il y a un côté forcément occidental amené par la guitare, et le fait que ce soit un instrument absolument pas tempéré et qui ne permette pas de faire des intervalles, des quarts de tons, etc.
Kevin (SEDDIKI) est devenu un ami. Pour moi, c’est un guitariste extrêmement talentueux et dont on va entendre parler de plus en plus, ce qui serait largement mérité. Il est extrêmement rythmique ; on peut lui proposer n’importe quelle mesure, il comprend tout de suite. Il y a des gens qui sont un peu bénis rythmiquement et il en fait partie. Et du coup le dialogue est facile et plaisant.
Pierlau (BERTOLINO), je l’ai rencontré au sein d’un groupe occitan qui s’appelait DUPAIN mais qui ne joue plus malheureusement. Il y avait de la vielle à roue dans DUPAIN, et je trouvais que ça avait un côté hypnotique. On est voisins parce qu’on est Marseillais tous les deux.
ONEIRA, c’est tout simplement l’envie de jouer avec des amis, d’essayer de voir ce qu’on peut faire ensemble. Forcément, ça va un peu dans tous les sens mais ça me plaît aussi.
Est-ce la première fois que tu rassembles tous ces instruments au sein d’un ensemble ?
BC : Tout à fait.
Le choix des voix, une grecque et une persane, n’est pas conceptuel non plus ?
BC : Non plus. Je trouve qu’avec leurs voix ensemble, au niveau des tessitures, des timbres, il y a quelque chose qui fonctionne bien. On a envie d’ailleurs de plus composer dans ce sens-là. Leurs voix séparément me plaisent bien sûr aussi.
Le répertoire s’est-il constitué à partir de bases traditionnelles ? Quelle est la part de morceaux traditionnels et de compositions ?
BC : Nous avons pas mal de morceaux traditionnels un peu réarrangés pour les instruments ; il n’y a pas de vielle à roue dans la musique grecque. C’est à peu près 50-50 si on essaye de séparer les deux. Et il y a des apports personnels, des idées de mélodies qu’on a apportées, avec des morceaux plus anciens qui viennent de traditions différentes.
Nous avons par exemple un morceau de Karpathos, qui est une île au large de la Crète, encore une des nombreuses îles grecques avec une musique assez similaire à la musique crétoise. Nous avons plein d’influences différentes.
Et concernant les textes ?
BC : Pour ce qui est des chants persans, avec Maryam on a puisé dans la poésie, notamment la poésie des XIIIe et XIVe siècles. Il y a des textes de SAADI, RUMI. Maria utilise des textes traditionnels et elle en écrit aussi.
Le but n’est donc pas de présenter un répertoire traditionnel ?
BC : Non. D’ailleurs, j’aimerais que de plus en plus on se détache du répertoire traditionnel, tout en le gardant comme esprit, parce que c’est important de jouer des choses anciennes, mais aussi des choses d’aujourd’hui. Pourquoi pas mélanger les deux et essayer de trouver une balance…
Reste ensuite à savoir si cela sera bien perçu ?
BC : Il me semble que les gens s’y retrouvent. Effectivement, s’il y a un puriste qui vient, peut-être que je vais me faire scalper (rires). Mais ce n’est pas grave, je crois qu’il faut essayer des choses, il ne faut pas avoir peur de se planter parfois, de prendre un mauvais chemin, de se perdre et de revenir sur la bonne route. Ça fait partie de la recherche, c’est intéressant aussi. Je pense que c’est de cette façon qu’on apprend et, au fur et à mesure, les années avançant, on resserre le chemin.
ONEIRA a été créé il y a combien de temps ?
BC : On a fait une résidence de création juste avant Noël 2007. C’est du luxe de se retrouver quelques jours, à l’heure où tout se fait très vite. En fait, c’est parti d’une proposition de concert que j’ai eue à Thessalonique où j’ai dit « allez, on arrive deux jours avant, je pense à tels musiciens, on y va et puis on essaie de faire quelque chose ». Et j’étais content même si ça s’entend que c’est encore assez frais.
Je me suis dit qu’il y a, au niveau des timbres, des couleurs, de l’entente dans la musique et en dehors, des choses à faire avec ces musiciens. Ensuite on a passé une petite semaine ensemble dans le Sud de la France avec un concert en sortie.
On prépare un disque avec ONEIRA qui est en partie enregistré. Je ne sais pas s’il faut encore sortir des disques, ça c’est un autre sujet… Mais on va le préparer. On est plusieurs dans le groupe et chacun amène des idées.
Article et photos : Sylvie Hamon et Stéphane Fougère
Discographie Bijan CHEMIRANI
Eos (2002, L’Empreinte digitale)
Gulistan (avec Ross DALY) (2002, L’Empreinte digitale) avec le TRIO CHEMIRANI :
Trio de Zarb (Djamchid, Keyvan et Bijan CHEMIRANI) (1998, Al Sur)
Qalam Kar (2002, Iris Musique)
Falak (avec NEBA SOLO TRIO) (2002, Cobalt)
Tchechmeh (2004, Emouvance)
Théâtre de la Ville, Paris, Archives 11.06.2003 (avec Ross DALY) (2004, Naïve)
White Dragon (avec Ross DALY, HUUN-HUUR-TUU, LABYRINTH, Giorgos XYLOURIS et Spyridoula BAKA) (2008, Aerakis)
Trio Chemirani invite… (2011, Accords Croisés)
Dawâr (2015, Full Rhizome)
avec Stelios PETRAKIS :
Akri Tou Dounia (2003, L’Empreinte digitale)
Kismet (2003, A.M.A. / 2004, Buda Musique)
avec Nayan GOSH, Paul GRANT et Ross DALY :
Naghma (2005, Ethnomad/Arion)
avec HRADCAÑY :
Balkanic Jazz (2006, Buda Musique)
avec Theodora BAKA, Thymios ATZAKAS et Pantelis PAVLIDIS :
Myrtate (Traditional Songs From Greece) (2007, Raumklang)
avec Annie EBREL QUARTET :
Roudennoù (2008, Coop Breizh)
avec ONEIRA :
Si la Mar (2010, Helico)
Tâle Yâd (Mémoires d’étoiles) (2012, Helico)
avec Stelios PETRAKIS et Efrén LÓPEZ :
Mavra Froudia (2011, Musiepoca)
Taos (2017, Buda Musique)
avec FORABANDIT :
Forabandit (2013, Buda Musique)
Port (2014, Buda Musique)
avec Kevin SEDDIKI :
Imaginarium (avec Kevin SEDDIKI) (2013, World Village)
Bijan Chemirani & Kevin Seddiki (2016, Autoproduction)
avec THRACE (Jean-Guihen QUEYRAS, Sokratis SINOPOULOS et Keyvan CHEMIRANI) :
Sunday Morning Sessions (2016, Harmonia Mundi)
avec Shadi FATHI :
Delâshena (2018, Buda Musique)
Awat (2022, Buda Musique)
avec Maryam CHEMIRANI, Sylvain BAROU et Keyvan CHEMIRANI :
Hâl (Ballades Amoureuses) (2021, Alpha Classics)
avec Redi HASA et Rami KHALIFÉ :
L’Antidote (2025, Ponderosa)
(Article original publié dans
ETHNOTEMPOS n°42 – Printemps 2009,
discographie mise à jour en 2025)