Shiho NARUSHIMA : quand la virtuosité se met au service de la sensibilité
Shiho NARUSHIMA commence le piano à quatre ans. À 11 ans, elle commence les prestations sur scène en solo. Elle arrive en France en 1992, puis entre à l’École Normale de Musique de Paris. Elle est lauréate du concours de Vienne au Japon en 1994. En 1998, elle obtient le diplôme Supérieur de Concertiste à l’unanimité du jury. Elle poursuit son parcours à l’académie d’Imola en Italie. Shiho NARUSHIMA achève ses études en 2006 au Conservatoire National Supérieur de musique et de danse de Lyon. Shiho NARUSHIMA est également l’une des pianistes permanentes du festival de piano de Bézyl.
Elle sort son premier album (cf. https://open.spotify.com/intl-fr/artist/23QdiYZ2KibPWkOUEpHdh1 ) en 2019 au Japon. Nous avions évoqué sa sortie l’an dernier dans nos colonnes (cf. https://rythmes-croises.org/shiho-narushima-lorpailleuse-des-chefs-doeuvre-oublies/) et sommes désormais nombreux à la suivre.
Nous sommes le 6 juin à Quimper. Shiho me reçoit avec les honneurs de l’amitié : thé de Kyoto, gâteaux au matcha, gâteau au chocolat maison… Et, d’emblée, la conversation nous amène à évoquer son nouvel album, consacré à Jef Le PENVEN, Félix MENDELSSOHN, Maurice RAVEL et Franz SCHUBERT, enregistré à Tokyo cet été.
La couleur particulière de cette grande pianiste est un équilibre très congruent entre précision technique et sensibilité, entre dimension spatiale de la musique, quand elle l’exige, et l’intimisme qui est une couleur essentielle de la musique de SCHUBERT, compositeur délicat qu’affectionne Shiho NARUSHIMA. Lorsque Shiho se met au piano, la musique vous emmène en voyage ou vous chuchote des confidences à l’oreille mais, toujours, elle vous parle de cœur à cœur, sans rien sacrifier à l’exigence technique élevée que requiert, notamment, la musique de RAVEL dont elle nous offre ici une version particulièrement réussie de sa Pavane pour une infante défunte et de sa Sonatina.
La prise de son est toujours, comme pour son album précédent, réalisée par Lin JIAXUN de Arche Music Studio à Kyoto : la présence du piano est remarquable : sur une bonne chaîne, la restitution des nuances, des couleurs, des intensités est d’une grande fidélité. Il est à noter que c’est la deuxième prise de son car Shiho n’était pas satisfaite de son premier enregistrement réalisé en mai : nous nous étions vus à son retour et elle envisageait déjà un autre voyage à Kyoto pour en réaliser une nouvelle prise.
Jef LE PENVEN
Ainsi que Shiho NARUSHIMA affectionne de le faire lors de ses enregistrements et de ses concerts, l’album fait honneur, comme entrée en matière, à un compositeur breton du XXe siècle, le qu impérois Jef Le PENVEN, dont la matière première, comme BARTÓK en Hongrie, est la musique populaire de son pays. Dans les trois pièces que nous propose Shiho se révèlent des parentés avec des gavottes et des gwerz cornouaillaises que, cependant, Jef Le PENVEN n’hésite pas à revisiter à travers des métriques impaires, leur conférant au piano une dynamique rythmique tonique et savoureuse, suscitant pourrait-on dire, à l’instar de Béla BARTÓK (1), une « danse imaginaire ». Jef Le PENVEN est souvent au programme des concerts donnés par Shiho NARUSHIMA, ce qui a permis à nombre d’autochtones de découvrir ce compositeur qui n’est hélas guère joué par les musiciens bretons. Alors merci Shiho !
(1) Béla BARTÓK collecta pendant de nombreuses années des mélodies populaires en Hongrie, en Bulgarie, en Roumanie, en Algérie, dont certaines lui inspirèrent, dans ses propres compositions, ce qu’on appellera « le folklore imaginaire ».
Félix MENDELSSOHN BARTHOLDY
Pièces délicates et intimistes, les trois Romances sans Paroles proposées ici, Bonheur perdu, Duetto et Chant de Gondolier Vénitien nous révèlent un MENDELSSOHN tour à tour intimiste, grave et enjoué.
On notera que ces Romances sans Paroles sont des pièces « choisies » par Shiho NARUSHIMA car les Romances sans Paroles sont constituées de huit recueils et constituent des Lieder composés sur une quinzaine d’années de la vie de MENDELSSOHN (de 1829 à 1844). Deux de ces huit recueils seront publiés à titre posthume (en 1858 et 1861). Le titre Bonheur perdu a été proposé par l’éditeur ; Duetto et Chant de Gondolier Vénitien sont les seuls sous-titres proposés par MENDELSSOHN. Ce souhait de sous-titres des éditeurs allait dans le sens du courant romantique dans lequel le compositeur s’inscrivait.
Néanmoins, MENDELSSOHN occupe une place particulière dans ce courant romantique : il fut un des actifs re-découvreurs de HAENDEL et de BACH – qui n’étaient plus joués à son époque – et leur écriture contrapuntique aura une influence profonde sur son style de composition. On le dira « le plus classique des compositeurs romantiques ». Les Romances sans Paroles jalonnent quinze ans de sa vie et portent en l’occurrence témoignage de son évolution stylistique. WAGNER le considérait comme « le plus paysagiste des romantiques ». Paradoxe et ironie cruelle de l’Histoire, si grâce à lui la musique de BACH fut remise à l’honneur, il fut ostracisé par le régime nazi ; et il faudra attendre la deuxième moitié du XXe siècle pour découvrir son importance majeure au sein des compositeurs romantiques.
Le caractère romantique appuyé des deux premières romances issues de l’opus 38 publié en 1937 sont assez annonciatrices des climats que nous réserve la suite du programme choisi par Shiho pour son album. Cette délicate et sensible parenthèse dans l’univers de MENDELSSOHN se termine par une romance issue de l’opus 30 Rondo Capriccioso publié en 1935. Cette dernière pièce nécessite une grande agilité et requiert un sens des nuances développé que déploie Shiho avec une vitalité réjouissante !
Maurice RAVEL
L’entretien retranscrit ci-dessous date du 6 juin et l’album vient de sortir le 12 novembre, après, donc, une deuxième mouture de l’enregistrement.
Pourquoi RAVEL, alors que vous nous aviez habitués, lors de vos concerts et de votre album précédent, à un répertoire de compositeurs plus confidentiels tel que Déodat de SÉVERAC ou Cécile CHAMINADE… ?
Shiho NARUSHIMA : RAVEL demeure un compositeur mystérieux et complexe pour moi, je pense que je n’aurai pas assez de toute ma vie pour le comprendre, peut-être quand j’aurai 90 ans ? (rires). On l’a longtemps comparé voire confondu avec DEBUSSY. C’est une erreur : ils sont foncièrement différents. DEBUSSY propose souvent une émergence visuelle de sa musique – Ce que raconte le vent d’Ouest, La Cathédrale Engloutie. C’est un musicien de son temps, celui de l’impressionnisme, d’ailleurs il voulait autant être peintre que GAUGUIN s’est rêvé musicien. Ses œuvres peuvent être perçues comme une suite de tableaux. RAVEL a une vision plus architecturale de sa musique. Son interprétation est délicate. Elle suppose que l’on soit capable de discerner, dans la partition, certaines notes comme constitutives d’une trame servant à en mettre d’autres en valeur… C’est difficile à expliquer… C’est un peu comme s’il y avait des niveaux successifs, superposés, à la manière de plans différents d’une photographie par exemple. Et cette difficulté fait que, peut-être, dans un mois, je considérerai que l’enregistrement doit être refait, parce que moi aussi j’aurai changé mon regard sur l’œuvre…
Si l’on compare votre position vis-à-vis de RAVEL à celle de GOULD par rapport aux Variations Goldberg de BACH, il les a enregistrées quatre fois dont trois en public. À chaque fois qu’il a autorisé la publication d’un enregistrement, il était persuadé qu’il en avait donné une version « idéale » et pourtant, après celles des années 1950, il a à nouveau enregistré ces variations avec des nuances tout autres en 1981. Peut-être publier cette version de RAVEL maintenant est-il intéressant, comme une photographie…
Shiho NARUSHIMA : Oui, celle d’un instant donné, qui sera différent dans un mois ou dans un an… Comme nous-mêmes changeons… Il n’est pas possible de faire une photo de soi définitive…
Vous avez une forte prédilection pour la musique française du XXe siècle…
Shiho NARUSHIMA : Oui et pour celle du XIXe aussi. Je crois que SCHUBERT m’accompagnera de longues années. S’il est vrai que la musique de Cécile CHAMINADE est très plaisante, CHOPIN, SCHUBERT, mais aussi LIZST, DEBUSSY ou RAVEL nous ramènent à notre intériorité.
Votre public apprécie les présentations des compositeurs et de leurs œuvres que vous proposez lors de vos concerts…
Shiho NARUSHIMA : Oui et pourtant, lorsque j’écoute mes propres explications lors d’un concert enregistré, je crains toujours d’en dire trop, d’être trop explicite…
Pour autant que j’aie pu le voir, le public y trouve son compte… Pour ma part, je trouve enrichissant pour un public composé parfois de néophytes, de bénéficier ainsi d’une mise en contexte des œuvres que vous vous apprêtez à jouer.
Shiho NARUSHIMA : Est-ce que l’idéal ne serait pas de ne rien dire ? Après tout si le compositeur s’exprime avec de la musique, c’est bien que les mots sont inutiles.
C’est juste.
Shiho NARUSHIMA : Je redoute toujours que l’on donne une image un peu trop intellectuelle à ces concerts, un peu élitiste. La musique propose un partage émotionnel qui doit pouvoir se passer d’explications.
C’est vrai. Malgré tout, si l’on prend une pièce comme La Cathédrale engloutie de DEBUSSY, le titre induit bien chez l’auditeur une sorte de justification, par le compositeur, des timbres et des couleurs qu’il emploie dans sa pièce. BEETHOVEN lui-même suggérait des plans quasi-cinématographiques pour indiquer de quelle manière ses œuvres devaient être interprétées.
Shiho NARUSHIMA : Oui. BEETHOVEN était d’ailleurs à ce point visionnaire que dans une de ses sonates il a sciemment écrit une note aiguë qui n’existait pas sur les pianos de son époque !
Oui, il est vrai qu’à son époque le clavier était limité à celui du piano-forte.
Shiho NARUSHIMA : Oui, mais lui en avait besoin et il savait déjà que le piano évoluerait après lui.
Cela me rappelle la scène ou, dans un film biographique, – ou le rôle de BEETHOVEN était joué par Harry BAUR – (ça ne me rajeunit pas !) – on voit le jury de sa maison d’édition contempler avec hébétude sa partition de la Grande Fugue Opus 133 et décréter : « On ne publiera pas ce mouvement, personne n’est capable de jouer cette musique ! »
Shiho NARUSHIMA : Oui, BEETHOVEN écrivait une musique dont il savait qu’il faudrait attendre un siècle avant qu’elle soit jouée correctement.
J’ai longtemps considéré que la surdité de BEETHOVEN était le pire handicap qui puisse arriver à un musicien, mais la démence fronto-temporale qui avait atteint RAVEL est bien pire : si tous deux entendaient leur musique intérieure, RAVEL, lui, avait perdu toute possibilité de la retranscrire, sa maladie entraînant la perte de connexion entre les symboles musicaux et les sons qu’ils représentaient.
Shiho NARUSHIMA : Oui c’était sûrement une grande souffrance. Mais lors de son séjour américain il a tout de même montré qu’il était capable de déceler des erreurs minimes d’interprétation de ses œuvres.
J’ai découvert la musique orchestrale de Toru TAKEMITSU tout récemment, et j’ai été très impressionné par l’impact important de la musique française sur le Japon.
Shiho NARUSHIMA : Jusqu’à la fin de l’ère d’Edo, le Japon est resté fermé sur lui-même, afin de préserver ses traditions culturelles de toute influence étrangère, une sorte de quête de pureté si l’on veut. Mais à partir de l’ère Meiji (fin du XIXe siècle), le Japon s’est ouvert à l’Occident, et on peut dire que nous sommes devenus boulimiques de culture occidentale. Cet engouement a continué depuis et le Japon est très friand de la culture française.
Que pensez-vous de l’éducation musicale en France ?
Shiho NARUSHIMA : Je regrette le manque d’enthousiasme à faire partager la musique que l’on peut rencontrer parfois dans le milieu professionnel. Trop souvent l’enseignant se vit comme un fonctionnaire. Pour avoir enseigné dans des villes comme Nantes par exemple, et pour avoir organisé des concerts et des festivals à Paris notamment, je trouve que la saveur du partage musical est très importante, notamment avec les enfants. Les sensibiliser à un âge où ils sont si perméables à la musique est une ouverture essentielle à leur épanouissement.
Au-delà de cette sortie prochaine de votre CD consacré notamment à RAVEL, quels sont vos autres projets ?
Shiho NARUSHIMA : Les concerts vont se poursuivre bien entendu, au Château de la Vérie en Vendée très bientôt, et je travaille avec Izumi KOHAMA, calligraphe, ainsi que Hiromi ASAÏ à la création d’un événement permettant de présenter à la fois musique, calligraphie et contes à Lanniron dans le Finistère (*). L’idée est de regrouper des arts interactifs liés au Japon mais sans basculer dans le folklorisme. Je dois également prochainement donner un concert exceptionnel à Tokyo, le 16 juillet, dans le quartier Yotsuya, dans la magnifique église de Tanzu, conçue par l’Institut d’architecture de Tehuan.
Merci chère Shiho ! Nous nous reverrons très bientôt lorsque vous nous ramènerez votre album du Japon !
Shiho NARUSHIMA : Matane [à bientôt] Philippe san !
Matane Shiho senseï !
* * *
Depuis cet entretien l’album est donc sorti, et c’est une belle réussite.
Les deux pièces de RAVEL sont somptueuses et l’on peut comprendre le caractère intimidant même d’une pièce au titre anodin comme la Sonatina dont l’exécution exige une précision et un rythme propres à restituer la grâce de ses arpèges tissés comme de la dentelle. L’interprétation de Shiho NARUSHIMA sur ces pièces si emblématiques que sont la Pavane et la Sonatina (cette dernière est une pièce de concours commandée à RAVEL). La caractéristique constante dans l’œuvre de RAVEL est probablement la recherche de cohérence formelle, laquelle est souvent porteuse du goût marqué de RAVEL par la musique du XVIIe siècle (époque où la Pavane était une forme musicale qui avait survécu à la danse éponyme en vogue, principalement en Espagne, au cours du XVIe siècle).
Dans son Esquisse biographique (La Revue Musicale, Paris 1920) Maurice RAVEL affirme : « Je me refuse simplement, mais absolument, à confondre la conscience de l’artiste, qui est une chose, avec sa sincérité, qui en est une autre […]. Cette conscience exige que nous développions en nous le bon ouvrier. Mon objectif est donc la perfection technique. Je puis y tendre sans cesse, puisque je suis assuré de ne jamais l’atteindre. L’important est d’en approcher toujours davantage. L’art, sans doute, a d’autres effets, mais l’artiste, à mon gré, ne doit pas avoir d’autre but. » Ainsi, l’interprète doit, pour être « juste », fidèle à l’œuvre, entrer dans cette logique architecturale chère à RAVEL, afin d’être à même d’en exprimer toute la cohérence, ce en quoi le gant est relevé de façon fort digne par Shiho NARUSHIMA ! Et l’on comprend mieux ses propos quant au compositeur. Nous laisserons ici parler la musique, car c’est avant tout sa charge « impressionniste » – Maurice RAVEL, avec Claude DEBUSSY, sera emblématique de cette période musicale – qui sera transmise à l’auditeur qui aura su se rendre disponible à la grâce de cette musique.
Franz SCHUBERT
L’album se clôture sur SCHUBERT, compositeur cher à Shiho. SCHUBERT, contrairement à nombre de compositeurs qui plaçaient le piano au centre de leur œuvre, a composé, pour cet instrument, bien plus sous le feu de l’inspiration qu’en cédant aux réflexes pianistiques débridés d’autres compositeurs romantiques. Ces six Moments musicaux sont de courtes pièces composées en 1828, année du décès de SCHUBERT : l’inspiration domine, c’est le SCHUBERT de la maturité, il n’a rien à prouver, et à travers ces six courtes pièces, il délivre un des chefs-d’œuvre de la dernière année de sa courte existence.
Si la première pièce, en do majeur, semble s’apparenter, comme un hommage peut-être, à des modulations que n’aurait pas reniées Ludwig Van BEETHOVEN, les cinq autres alternent couleurs et sentiments dans un registre plus intimiste.
Les deux premières donc, en majeur, cèdent le pas aux modes mineurs des trois pièces suivantes.
La troisième, à la cadence affirmée, évoquerait la danse : du fa mineur, elle fait un petit tour par le fa majeur qui la conclut.
Tout l’art contrapuntique de SCHUBERT se révèle dans la pièce n° 4 avec son tempo soutenu tout à coup suspendu comme une trouée apaisée de lumière… les modulations s’y succèdent mais sans cesser de servir la mélodie… et la forme arpégée du début conclut cette pièce en forme d’arche.
La vigueur assumée de la pièce n°5 exprime un art consommé de la modulation chez SCHUBERT, qu’appuient ses « forte » enthousiastes. On notera l’usage modéré de la pédale sur toutes ces pièces et l’éclat de l’interprétation de Shiho qui en souligne le caractère lumineux par son jeu tonique et précis.
La pièce n°6, plus méditative, s’entrebâille sur le monde poétique et sensible de SCHUBERT. La sérénité y alterne, avec hésitation, sur une forme de nostalgie qui semble exprimer le sentiment de solitude qu’éprouvait le compositeur. La pièce semble presque inachevée… le dernier accord semble suggérer que, peut-être, ce sentiment ne peut être mieux exprimé que par le silence. Le climat de cette courte pièce n’est pas sans parenté avec ces temps de suspension présents dans le mouvement lent de la sonate Hammerklavier de BEETHOVEN. Du reste, le silence qui suit l’écoute de l’album semble contenir un espace infini, suspendu. Et c’est, probablement, ce en quoi l’ordonnancement des pièces, tel que l’a voulu Shiho NARUSHIMA sur ce CD, est très pertinent.
En 1827 Franz SCHUBERT est porte-drapeau aux obsèques de Ludwig Van BEETHOVEN – qu’il admirait – et, l’année 1828 verra, enfin, en mars, l’organisation d’un grand concert où seront jouées les œuvres majeures de SCHUBERT. La disparition de l’ombre portée du grand Ludwig Van BEETHOVEN va littéralement libérer la créativité de SCHUBERT qui va composer quelques chefs-d’œuvre au cours des vingt mois qui séparent la mort de BEETHOVEN de son propre décès, et notamment les fameux lieder Winterreisse, le Voyage d’Hiver. Il s’éteint en novembre 1828 à l’âge de 31 ans des suites d’une fièvre typhoïde. L’ensemble de son œuvre est marquée par son goût marqué pour la poésie. Compositeur emblématique du romantisme, il a composé beaucoup de lieder et était un musicien prolixe : une centaine de ses œuvres furent publiées de son vivant mais, tout au long du XIXe siècle, ce seront plus d’un millier d’œuvres de SCHUBERT qui seront éditées.
Philippe Perrichon
(*) « Les Rencontres de Lanniron » se sont déroulées les 19 et 20 octobre à Quimper (cf. https://rythmes-croises.org/ryokan-a-lorangerie-rencontres-a-lorangerie-de-lanniron-les-19-et-20-octobre-2024/)
Si vous découvrez cette talentueuse pianiste, vous pouvez déjà vous familiariser avec son style grâce à des extraits publiés sur son site :
https://shihonarushima.jimdofree.com/extraits/
Le CD peut être commandé en déposant un message sur le site de Shiho NARUSHIMA à l’adresse suivante :
https://shihonarushima.jimdofree.com/contact/
(Le CD est vendu 20 € hors frais de port.)