DG 307, du désespoir à la mélancolie // Pavel ZAJÍCEK – Kakofonie Cesty

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[Le poète, peintre, musicien Pavel ZAJÍČEK, illustre représentant de l’ « underground » tchécoslovaque, est mort le 5 mars 2024 à l’âge de 72 ans. Il était surtout connu pour avoir co-fondé avec le bassiste Milan HLAVSA (PLASTIC PEOPLE OF THE UNIVERSE) le groupe DG 307 en 1973. Afin de vous faire mieux connaître l’univers de ce groupe et de son co-fondateur, RYTHMES CROISÉS réédite un article publié en 2002 dans la revue TRAVERSES et écrit par notre collaborateur Frédéric VION sur le groupe DG 307, augmenté d’une chronique d’un disque solo de Pavel ZAJÍČEK publiée en 2008.] 

DG 307, du désespoir à la mélancolie

Aboiements de rêves
Les camions-poubelles ont commencé à se réveiller.
Les aboiements des chiens, les aboiements des rêves,
sonnent hors du parc.
Les gens ont des boîtes à la place de leurs têtes,
se comportant comme s’ils chassaient.
Des têtes de poissons fainéantent sur le trottoir
comme des petites merdes de chien.
Une étrange odeur. Noël approche.
Le premier Noël sans Mejla*. Il a glissé sur les écailles de poissons.
J’ai fait un rêve qui …
Les têtes de poissons chantaient des prières
Les tas de merde étaient parfumées comme des roses.
Les visages étaient comme s’ils chassaient,
leurs bouches bâillonnées par de la bande magnétique.
Un tourbillon de masques frénétiques ; et j’ai fait un rêve qui…
Les bougies brûlaient dans les branches de l’arbre.
Où allais-je, pour un instant oublié.
Les peintures que j’ai voulu voir ont grandi par delà les pensées.
Des hymnes pour les têtes de poissons ; et j’ai fait un rêve qui …
Tout sauf un semblant, je suis encore dans un rêve
que je ne veux pas quitter.
Les boîtes à la place des têtes avec des bouches
scotchées par de la bande magnétique.
Les têtes chantaient dans les branches de l’arbre :
« J’AI FAIT UN REVE QUI … »

* Mejla : surnom de Milan HLAVSA

(Traduction littérale sans relecture de l’auteur du texte titré originellement : Stekajici sny.)

Pavel ZAJÍČEK est l’âme vivante du groupe de rock underground tchèque DG 307. L’histoire du DG 307 est intimement liée à celle du PLASTIC PEOPLE OF THE UNIVERSE, au point qu’il fut qualifié de « jumeau mélancolique » (citation Prague Post) de ce dernier. Leurs chemins se croisent indéfiniment, sur des cycles plus ou moins longs. La musique du DG 307 a été, semble-t-il, un exutoire de création pour Milan HLAVSA et son compagnon de route, Pavel ZAJÍČEK. À ce titre, vu d’Occident, DG 307 est un mythe : une musique désespérée qui explore l’art sonore dans un monde enfermé sur lui-même, une musique nouvelle qui fait (forcément) acte de résistance au modèle conventionnel qui est, cause aggravante, totalitaire.

Le groupe DG 307 est né en 1973. Son nom est l’abrégé du diagnostic psychiatrique utilisé à l’époque pour signifier l’incapacité à s’intégrer socialement et exempter de service militaire. Contrairement à Milan HLAVSA et PLASTIC PEOPLE, qui revendiquaient la possibilité d’être un groupe de rock reconnu par les autorités, DG 307 n’avait pas de revendication. Il s’agissait d’être libre de créer. « Il y avait beaucoup d’idéalisme » dit Pavel ZAJÍČEK. Le caractère défricheur et expérimental des premiers albums du groupe en sont la représentation.

Pavel ZAJÍČEK (PZ) est le fil conducteur permanent du groupe. Finalement, il est DG 307. PZ n’est pas musicien, mais poète, peintre et sculpteur. Il dit : « Je croyais au pouvoir de la poésie. Nous avions besoin d’un moyen d’expression, et la musique nous a semblé être le meilleur moyen ». Partant de là, toutes les expérimentations fusèrent, dans la mesure du possible laissé par les autorités. En effet, PZ fit partie de l’arrestation d’artistes qui fut à l’origine de la Charte 77. Après un an de prison, il put être libéré sous condition d’exil, ce qu’il fit en s’installant en Suède. Il revint en République tchèque en 1991 et, depuis, partage sa vie entre New York et Prague.

Dans les années illégales, la musique était conçue collectivement lors de happenings et d’expérimentations sonores diverses. Des récitatifs étaient mélangés à l’entrechoc d’objets. Des airs primitifs souvent chantés, s’appuyaient sur des rythmes parfois lourdauds. L’instrumentation était rudimentaire. C’était une aventure musicale et créatrice, libertaire et suicidaire. Une folie désespérée.

Depuis le retour en République tchèque, le DG 307 s’est ouvert à des compositions plus mélodiques et s’est forgé un style original, inscrit dans la lignée de rock underground : le chant est parlé (« sprechgesang »), la musique est faite de basse répétitive, de violon et violoncelle enchevêtrés, de guitare électrique parfois approximative (l’urgence de l’underground tchèque…), de chœurs féminins minimalistes. PZ dit : « Je tire mes idées de la peine la plus profonde, celle cachée sous la surface mais toujours présente. Celle qui ne ment pas. Je préfèrerais être un clown, je ne le peux ».

De désespérée, la musique devient mélancolique. L’ambiance qui émane de cette musique est unique. Même si l’on apprécie les traductions, il n’est pas nécessaire de comprendre le tchèque pour être envoûté. Les mots appartiennent à la musique. Ils sont récités par PZ et participent au tempo medium des compositions et forment avec la musique une alchimie qui met du bleu à l’âme.

Il faut saluer l’effort fourni par Vladimir DRAPAL de Guerilla Records d’avoir assuré la production, la diffusion, l’organisation des concerts, la réédition (ou plutôt le réenregistrement) de disques plus anciens, et la traduction en anglais des textes. C’est l’espoir que la musique du DG 307 sera ainsi mieux connue et appréciée.

Discographie CD du DG 307

* 1973-5 (Vydal Globus 210023-2311 – 1991) :

C’est le disque le plus difficile d’accès, enregistrement de happenings bruts de décoffrage, musique du désespoir qui émerge au fil du disque ; mariage d’instruments, d’objets, de cris (parfois étouffés).

* DG 307 (coffret en bois 3 CD) :

Ce coffret contient la réédition des ultimes enregistrements amateurs réalisés entre 1979 et 1980 avant l’exil : Dar Stinum («L’ambre offert» – Globus 210123-2313 – 1979), Ptak utrzenej ze retezu («L’oiseau s’échappe de ses chaînes» – Globus 210153-2313 – 1979), Torzo («Le torse» – Globus 210154-2313 – 1980).

C’est un bel objet, une musique expérimentale portée par la voix de PZ qui semble accoucher de lui-même, minimaliste et envoûtante, un son caverneux, des instruments diversifiés pas toujours reconnaissables. Indispensable !

* Umele Ochuceno («Aromatisé artificiellement» – Ujezd UJ 0002-2331 – 1992) :

Ce disque est le fruit d’un mariage adroit entre les compositions rock de Milan HLAVSA et les expérimentations de PZ, la voix féminine enlumine les morceaux (Michaela NEMCOVA).

* Kniha Psana Chaosem («Le Livre du chaos» – Globus 210 186-2 – 1996) :

Le «sprechgesang» institué dans le format rock, une musique basée sur des instruments classiques (basse, batterie, guitare, violon/violoncelle omniprésents), elle n’est plus expérimentale même si les arrangements sont originaux et rappellent les aventures d’avant la prison ; le désespoir fait place à la mélancolie.

* Siluety («Les Silhouettes» – Guerilla GR 002-2 – 2001) :

Ce disque est la poursuite du précédent, moins aventureuse, la musique serait presque positive… La version de Guerilla records est le ré-enregistrement du disque original paru sur Vlastni naklad 907-2 en 1998.

* Koncert («Concert» – Indies MAM 108-2 – 1999) :

Ce disque baigne dans une ambiance feutrée, mélancolique, parfois torturée, portée par le sprechgesang de PZ, la guitare électrique flangerisée, l’orgue-synthé et le violoncelle. Elle est troublée du Tyger de William BLAKE (musique Milan HLAVSA) et de Tango (à la rythmique : le violoncelle !), plus dynamiques.

* Umele Ochuceno d-constructed («Aromatisé artificiellement» – Guerilla GR 001-2 – 2001) :

Il s’agit d’un ré-enregistrement du disque original + 1 bonus dont le texte est de Milan HLAVSA. Un son moins «underground» donc plus clair, agrémenté de sons concrets. Textes traduits en anglais.

Pour débuter : le coffret en bois pour les plus aventureux d’entre vous et Koncert pour être en « prise directe » avec le groupe, hors des arrangements des disques studio. Sepoty a Vykriky (voir chronique ci-après) permet de commencer en douceur.

À noter : Autorske Cteni, sorti en 2001 sous le nom «Pavel Z»., enregistrement de PZ + 2 violons + 1 violoncelle en édition limitée ; habillage musical de poèmes de PZ.

DG 307 – Sepoty a Vykriky («Cris et Chuchotements»)
(Guerilla Records – 2002)

Qui obtient le meilleur de qui ?
Qui obtient le meilleur de qui, qui est avec qui,
qui est contre qui, qui est seul ?
Il est celui qui sait. Il est celui qui ne sait rien.
Il était un conteur qui vivait. Il a été ici.
Il est parti quelque part. Qui le recherche ?
Mémoire et temps. Encore et encore. Comme au commencement.
Qui obtient le meilleur de qui, qui est avec qui,
qui est contre qui, qui est seul ?
Sans peur. En couleur. Il parlait du temps de MAINTENANT.
C’est tout ce qu’il sait. Il est celui qui ne sait rien.
Qui obtient le meilleur de qui, qui est avec qui,
qui est contre qui, qui est seul ?
Mots. Fasciné par les mots. Il oubliait, oubliait.
Mémoire. C’était toute une histoire. Moquerie ou gravité.
Temps. Temps perdu.
Il est celui qui racontait les histoires.
Qui obtient le meilleur de qui, qui est avec qui,
qui est contre qui, qui est seul ?
Son histoire inachevée, mais …
Qui obtient le meilleur de qui, qui est avec qui,
qui est contre qui, qui est seul ?
Quelque chose est né. Durs échelons de la vie
Mémoire et temps. Ne pas aller en arrière.
Qui obtient le meilleur de qui, qui est avec qui,
qui est contre qui, qui est seul ?
Qui est contre qui ?
Où ? Où ?
Il racontait son histoire.
Qui obtient le meilleur de qui, qui est avec qui,
qui est contre qui, qui est seul ?

(Traduction littérale sans relecture de l’auteur du texte titré originellement : Kdo s koho ?)

En République tchèque, le rock underground est un style au même titre que le rock progressif, le ska, la new wave, etc. Cette étiquette qualifie la musique produite clandestinement pendant l’époque d’avant la Révolution de velours. Une musique marquée de la soif de s’exprimer, une musique urgente.

Ce disque du DG 307 s’inscrit pleinement dans la lignée du rock underground tchèque. La différence réside dans la qualité de la prise de son. Le temps des enregistrement pirates est révolu, heureusement. L’âpreté des instruments tend à disparaître au profit de la musicalité. La musique est calée sur la rythmique lourde et répétitive basse-batterie et le « sprechgesang » de Pavel ZAJICEK, poète-plasticien. La basse est mixée plus en avant et rappelle ainsi le son « underground », style spécifiquement tchèque.

Le violoncelle de Tomas SCHILLA (PLASTIC PEOPLE, PULNOC) est omniprésent et enlumine tous les morceaux ; il colore l’ensemble du disque de la mélancolie propre à cet instrument. La guitare électrique est associée pour ancrer la musique dans le rock. Les arrangements rappellent que DG 307 a été le chantre d’expérimentations sonores dans une Tchécoslovaquie totalitaire.

Un orgue rugueux émerge parfois et appuie l’ambiance, de même qu’un piano que l’on imagine sorti d’un bar praguois enfumé, le violoncelle s’associe à l’alto pour embrayer une sorte de gigue répétitive, un saxophone discret apparaît même au détour d’un morceau.

Les textes récités en tchèque sont traduits en anglais et permettent d’approcher la poésie de P. ZAJÍČEK, laissant à chacun s’imprégner d’un univers où le cri, même chuchoté, est primordial («Cris et Chuchotements», «Le Son des sirènes et des cloches», «Aboiements de rêves», «De quoi parles-tu ?» …). Voilà une bonne introduction à l’univers original du DG 307.

Pavel ZAJÍCEK – Kakofonie Cesty
(Guerilla Records – 2007)

Qu’est-ce que la poésie ?
À la limite de ce cri tranchant, exaltant.
Percevoir de la même façon qu’aller de l’avant, plus loin.
De la même façon dans les transformations, aimer,
chuchoter, fermer les yeux. Aimer la transformation !
À un certain moment commencer à écouter, danser, caresser.
Tourne-toi légèrement et regarde ailleurs !
Ne perds pas le tranchant que tu as toujours eu en toi !
(…)

(PZ – inédit sans titre)

Une œuvre signée Pavel Z signifie une œuvre poétique, à textes. Jusque-là, la prose de Pavel ZAJICEK pouvait être lue et entendue sur les disque du DG 307 mais il s’agit de chansons, du chanté-parlé certes, mais des chansons quand même.

Un disque de lecture par l’auteur (Autorské Cteni) a été publié en 2001 en CD-R, disponible sur Guerilla Records, dans lequel PZ est accompagné de deux violons et un violoncelle. Sa poésie peut être lue en anglais dans le livre Time is a Mid-Night Scream (éditions Twisted Spoon à Prague, 2006). Kakofonie Cesty («Cacophonie de voyage», toujours sur Guerilla Records) est une œuvre sonore où les textes sont habillés de musiques et de sons.

La traduction des textes en français règle le problème de la compréhension. Elle permet à un auditeur qui ne parle pas le tchèque d’oser placer le disque sur la platine et profiter de la musique des instruments, des bruits, des mots et de se créer un univers imaginaire à partir des paroles et de l’histoire que nous croyons qu’elles nous racontent.

Car Pavel ZAJÍČEK raconte des histoires de sa voix grave et calme, au tempo lent.

Et je m’efforçais de dire quelque chose de nouveau peut-être… Du moins, c’est ce qui me semblait !
Apparence… Paroles qui raclent la gorge !

La mélancolie qui marque l’œuvre du DG 307 se retrouve ici aussi : l’automne, le temps, la neige, le visage… sont des mots qui apparaissent à plusieurs endroits du disque.

L’esprit ludique qui me manque.

Bien sûr, comme le titre du disque l’indique, il est beaucoup question de voyages, essentiellement des déplacements dans une ou plusieurs villes, citées ou non (Prague, New York, Londres et Saïgon qui donne son nom à un hôtel). Comme dans les voyages, il est question de rencontres : des amis à Olomouc (une ville moyen-âgeuse du centre de la Tchéquie), le poète Li PO et ou encore Orphée, Eros et Thanatos.

Mais, plus que le voyage physique, c’est le « trend » des pensées du voyageur qui ressort des textes, parfois marqués de longues phrases, parfois de phrases courtes ponctuées de point d’exclamation.

Est-ce que Pavel Z se sent à l’automne de sa propre vie, à froisser du papier ? L’avènement de l’ombre ne s’avère jamais inquiétante, au contraire.

Le moment d’émerveillement quand la nuit tombe… La nuit blottie contre moi et moi blottie contre elle.
Fantasmagorie comme l’empreinte de tes lèvres sur la fine membrane de la nuit
Les ombres sont pleines de musique ! Une ombre poursuivie par une ombre, puis la lumière.

Les questions existentielles affleurent par phrases :

Tous les lieux s’effondrent, avoir des cadres préconçus, entrer dedans,
personne n’est celui pour lequel il se fait passer.

Personne n’est celui pour lequel il se fait passer.

Les incendies que j’ai allumés autour de moi sont constructifs, pensais-je au début… Ces incendies se retournent soudainement contre moi.

Ou à partir de références répétées à l’objet symbole du miroir :

Tes yeux sont des miroirs, au-delà du miroir, miroirs de paradoxes, la salle des miroirs du
monologue
Ou encore à partir de la trace

– les empreintes, terme apparaissant dans plusieurs morceaux – empreintes qu’on laissera… ou qu’on nous a laissé – ce qui prend une couleur particulière lorsque l’on se rappelle que Pavel Z a été banni et s’est exilé en Suède après le procès qu’il a vécu avec le PLASTIC PEOPLE OF THE UNIVERSE en 1976 conduisant à la rédaction de la Charte 77.

Ils lisent les empreintes de l’âme humaine ! Où ?
Qui les lit ? (…) Ils lisent les empreintes des visages humains ! Où ? Qui les lit ?

D’autres éléments traversent le disque : les églises ou la couleur rouge mais, aussi, les cigarettes que l’on retrouve dans toute l’œuvre de Pavel ZAJÍČEK. Dans ce voyage, elles sont porteuses de mort (la cigarette qui s’éteignait, fumer peut tuer).

Côté musique, la qualité est au rendez-vous. Bien sûr, la marque de Pavel ZAJÍČEK est présente, c’est-à-dire sa voix, une musique au beat medium, répétitive. Mais ce disque est différent. Le conte (ou l’anti-conte pour reprendre le titre d’un des morceaux) replace le chant.

Les morceaux sont relativement courts même s’ils sont plus longs que ceux de DG 307 (6 morceaux entre 6 et 14 minutes) et la base est souvent d’inspiration rock (basse batterie au son rond, qui tournent en boucle sur un tempo appuyé, guitare électrique). Deux violons, un violoncelle et un piano/synthé/orgue sont présents. PZ est crédité au piano préparé, à la cithare préparée et… aux bouteilles en plastique !

Derrière la scansion métronomique des instruments habituels ou les nappes sonores, les bruits de la lutherie préparée viennent emplir les enceintes, servis par un enregistrement d’excellente qualité. S’y ajoutent parfois à l’étrangeté, des clusters électroniques et des bidouillages sur la table de mixage.

Sur Omnia orta cadunt 1, la musique est presque romantique piano/violon, tambour discret. L’ambiance est brisée par la torture du violon par Tomas VTIPIL, à la manière d’un Fred FRITH dans ses œuvres solo.

Je ne suis pas un expérimentateur, dit PZ dans ce disque. Pourtant, on entend une musique qui semble rappeler les expérimentations sonores et textuelles du DG 307 des années interdites et fait, finalement, la jonction (la traverse ?) avec le format finalement plus classique des chansons du DG 307 actuel.

Je ne paierai pas pour ce type de divertissement de bas étage !, dit à un moment Pavel Z. Ben, nous, si ! Ce voyage vaut le coût ! Nous sortons du sous-terrain et atteignons des sommets !

Article et chroniques réalisés par Frédéric Vion

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(1) (tout ce qui naît, disparaît, aurait dit IMJ – Ivan Martin JIROUS, le manager du PLASTIC PEOPLE OF THE UNIVERSE, celui qui a écopé de la plus lourde peine de prison lors du procès de 1976)

Sites :

www.dg307.cz : le site du groupe avec présentation en français, articles en anglais, actualités

www.guerilla.cz : le label du groupe, commande de disques

http://tamizdat.org : LE spécialiste du rock d’Europe centrale, commande de disques

http://www.moo.free.fr : instigateur du Moo festival (festival de rock underground franco-tchèque sur Paris), de l’émission Epsilonia sur Radio Libertaire (89.4), distribuait des disques de rock d’Europe centrale.

(Article original publié dans TRAVERSES n°12 – décembre 2002,
augmenté de la chronique CD
Kakofonie Cesty,
parue dans TRAVERSES n°23 – mars 2008)

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