ARANIS au Festival Rock in Opposition, Cap Découverte, septembre 2017

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ARANIS

au Festival Rock in Opposition
à la Maison de la Musique de Cap Découverte
septembre 2017

Le quintette belge de musique de chambre contemporaine ARANIS est désormais un habitué du festival Rock In Opposition puisque c’était la quatrième fois (en comptant sa participation à la création Once upon a Time in Belgium, avec PRÉSENT et UNIVERS ZÉRO) qu’il y était programmé. Comme l’a reconnu le pianiste Pierre CHEVALIER : « On est un peu en famille ici ! » A priori pas « rock » pour un rond, cette formation a su séduire le public de l’avant-garde progressive par ses compositions sinueuses, ses arrangements fournis et ses accointances stylistiques avec la frange belge du rock in opposition, qu’il soit électrique (les deux groupes cités plus haut) ou acoustique (JULVERNE, CRO MAGNON…).

Le répertoire qu’a présenté ARANIS à cette 10e édition du festival R.I.O. avait néanmoins de quoi déconcerter les amateurs purs et durs puisqu’en grande partie fondé sur son dernier album, Smells like ARANIS, constitué, comme son titre le laisse supposer, d’adaptations de la musique de l’icône grunge NIRVANA.

Pas très « RIO », certes, mais ARANIS a brillamment relevé le défi de ce qui pouvait paraître une gageure en ne cherchant pas à faire des reprises stricto sensu, mais en s’appuyant sur les compositions de Kurt KOBAIN pour développer sa propre vision de cette musique et en faire la sienne. Il n’était pas évident de reconnaître d’emblée les pièces emblématiques de NIRVANA que sont Lithium, Polly, Rape me ou Smells like Teen Spirit, ou même la reprise de The Man Who Sold the World, de David BOWIE, parfois joué sur scène par NIRVANA.

Des projections vidéo montraient les membres du groupe jouant dans une piscine, en clin d’œil à la pochette de Nevermind ou… portant des salades sur la tête ! (Allusion à la série des Sla composées par Joris VANVINCKENROYE.)

Deux pièces de Made in Belgium 2 ont complété le set, à la grande satisfaction du public, qui se reconnaissait davantage dans cet album. Quoi qu’il en soit, ce concert a fait démarrer le festival en douceur (avec les atonalités de rigueur, cela va de soi !) et de manière fort goûteuse (et pas seulement grâce aux salades !).

Texte et Photos : Stéphane Fougère

Diaporama photos :

 

 

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