Le Tabla de Zakir HUSSAIN ne résonnera plus

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Le Tabla de Zakir HUSSAIN ne résonnera plus

Pilier de la scène musicale indienne depuis quasiment une soixantaine d’années, le percussionniste indien Zakir HUSSAIN s’est éteint dimanche 15 décembre 2024 à l’âge de 73 ans seulement, des suites de complications liées à une fibrose pulmonaire idiopathique, une maladie pulmonaire chronique, d’après le communiqué transmis par sa famille.

Véritable ambassadeur de la musique traditionnelle indienne dans le monde entier, Zakir HUSSAIN a contribué à populariser l’art du tabla, une percussion biface apparue au XVIIIe siècle, composée d’un petit tambour (« dayan ») et d’une petite timbale (« baya ») et souvent jouée soit en solo, soit en accompagnement de maître solistes dans la musique classique hindoustanie (Inde du Nord), dans la danse Kathak, mais aussi dans la musique classique afghane et au Pakistan. La musique savante indienne s’épanouit en effet dans des cadres mélodiques (des « ragas ») fondés sur des modes musicaux qui utilisent des cycles rythmiques très codifiés (les « talas ») qui sont joués au tabla.

Né le 9 mars 1951 et originaire de Mumbai, Zakir HUSSAIN est issu d’une famille du Penjab (état indien en frontière du Pakistan) et a été dès son enfance familiarisé avec cet art complexe par son père, l’illustre tabliste Alla Rakha, véritable institution à lui seul et connu pour avoir souvent joué avec le maître sitariste Ravi Shankar (il l’a notamment accompagné aux festivals de Monterey et de Woodstock dans les années 1960).

Disciple du Qalifa du Pendjab, Alla Rakha initie à son tour Zakir (ainsi que ses deux autres fils, Fazal et Taufiq Qureshi, eux aussi de remarquables tablistes) au style de tabla de la Gharana Pundjab, l’une des plus anciennes écoles de musique. Dès l’âge de trois ans, il lui enseigne l’art du pakhawaj, tambour horizontal utilisé pour l’accompagnement du dhrupad (la plus ancienne forme de musique classique indienne), de manière à mieux aborder ensuite l’art du tabla, qui n’est au fond qu’un pakhawaj scindé en deux éléments. Le jeune tabliste a de plus suivi des études musicales à la Haute Ecole de St-Michael à Mahim et au Collège St-Xavier à Mumbai.

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C’est ainsi que, dès l’âge de douze ans, Zakir HUSSAIN peut remplacer son père au pied levé pour un concert et fait sensation. À quinze ans, il accompagne les plus grands solistes de la musique hindoustanie, sillonnant le sous-continent indien en train, restant debout avec son tabla dans les bras pendant des heures et dormant dans les couloirs des wagons.

Cette expérience a forgé en lui le goût du voyage, au point que, suite à un séjour à New York – où il rencontre le prodige du ghatam (percussion en forme de pot de terre typique de l’Inde du Sud) Vikku Vinayakram – Zakir s’installe définitivement à San Anselmo, en Californie, le maître sarodiste Ali Akbar Khan lui ayant proposé de venir enseigner dans son école et de l’accompagner dans ses concerts sur le continent américain. Zakir accompagnera ainsi « l’empereur du sarod » pendant une dizaine d’années. (Un enregistrement d’archive paru sous forme d’un double CD en 2020, That Which Colors the Mind, documente une performance d’Ali Akbar Khan avec Zakir HUSSAIN et Indranil Bhattacharya en mai 1970 au Family Dog de San Francisco, alors haut lieu de la culture hippie. C’est sans doute le plus ancien enregistrement connu avec Zakir HUSSAIN.)

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Le tabliste globe-trotter n’a que dix-huit ans, est déjà considéré comme un prodige, et sa carrière a déjà pris une tournure internationale. Il ne cessera dès lors de jouer avec les plus grands maîtres du moment de la musique savante hindoustanie, que ce soit les sitaristes Pramod Kumar (cf. notre chronique d’un album paru chez Philips en 1972 et réédité sur Ocora), Ravi Shankar, Shahid Parvez, Krishna Bhatt, Nishat Khan ; les sarodistes Brij Narayan, Aashish Khan ; Amjad Ali Khan, Ken Zuckerman ; les flûtistes Hariprasad Chaurasia, G.S. Sachdev ; le santouriste Shivkumar Sharma ; le guitariste Brij Bhushan Kabra, le sarangiste Sultan Khan ; les violonistes L. Shankar, V.G. Jog ; le mandolinsite U. Srinivas ; la chanteuse classique Girija Devi ; le chanteur classique Pandit Jasraj, ou encore le maître du rubab afghan Mohammad Omar. On en passe et bien d’autres, la liste étant loin d’être exhaustive, comme en témoignent les nombreux disques sur lesquels Zakir est crédité en tant qu’accompagnateur, ou pourrait-on dire en tant que co-vedette…

Sa discographie recèle aussi bon nombre de disques exclusivement consacrés à la science rythmique du tabla, que ce soit en duo (« jugalbandi ») avec son père Alla Rakha ou avec Vikku Vinayakram, ou en solo (citons notamment Magical Moments of Rhythms, Essence of Rhythm, Selects, Rhythmic Impressions…).

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Car certes, Zakir HUSSAIN a le plus souvent été programmé en tant qu’ « accompagnateur » lors de récitals de musique classique indienne, soutenant les solistes avec un respect absolu et une profonde connaissance et intelligence de l’art des « talas ». Mais Zakir s’est aussi imposé comme homme de spectacle (pour ne pas dire « bête de scène ») et a également été programmé en tant que soliste principal. Il n’est certes pas le premier à avoir érigé le tabla en instrument soliste à part entière (le mythique Ahmadjan Thirakwa l’a précédé dans la première moitié du XXe siècle), mais il a développé de nouvelles formes de récitals dans lesquelles le tabliste, au lieu d’être un musicien de soutien, s’impose comme maître de cérémonie et invite d’autres instrumentistes à dialoguer avec lui.

C’est sous cette forme, Zakir HUSSAIN & Friends, qu’il s’est souvent affiché sur scène dans les années 2000, notamment au Théâtre de la Ville et au Théâtre des Abbesses de Paris, où il a souvent joué. Ses soli de tabla, aussi prodigieux qu’époustouflants, ont démontré une dextérité à toute épreuve (on a souvent loué ses « doigts dansants ») et une propension à la recherche de sonorités nouvelles sur son instrument. Zakir HUSSAIN a ainsi subjugué son auditoire en faisant entendre des harmoniques inédits au tabla, des touchés aussi veloutés que métalliques, des nappes percussives, sans parler de la vélocité et de la flamboyance de ses frappes qui ont su dépasser le simple stade de la virtuosité gratuite pour sculpter des reliefs sonores d’une poésie toute contemporaine, occasionnellement non dénuée d’humour (imitation rythmique de démarches animales, de déplacements urbains, citations de mélodies populaires…).

En ce sens, Zakir HUSSAIN n’était pas seulement un excellent joueur de tabla ; il était un véritable alchimiste sonore et rythmique. Il ne s’est toutefois pas détourné des racines traditionnelles de l’art du tabla. Au contraire, celles-ci l’ont considérablement nourri. Pour parvenir au haut degré d’excellence qu’il a atteint, il s’est plié à une éducation musicale traditionnelle exigeante, stricte et austère qui confine à la retraite spirituelle (il s’est imposé deux « chilla » – une pratique consistant à se retirer dans un endroit solitaire pendant 40 jours et pratiquer son instrument à raison d’une quinzaine d’heures par jour et attendre d’avoir une vision de ses ancêtres – et en a entamé un troisième avant d’être arrêté par son père).

Outre son lien solide avec la tradition musicale indienne, Zakir HUSSAIN a également développé une forte curiosité pour les musiques modernes. Sans se détourner des racines traditionnelles du tabla, Zakir HUSSAIN en a indubitablement révolutionné l’usage, tout en le propageant au-delà de la seule sphère de la musique savante indienne. En ce sens, il a aussi été un acteur déterminant dans le développement des musiques mondiales métissées, et ce dès son arrivée en Amérique au début des années 1970.

À cette époque, il a participé à la formation de l’un des premiers groupes de fusion indo-occidentale, Shanti, avec des musiciens américains et deux musiciens indiens (des frères), le percussionniste Pranesh Khan et le joueur de sarod Aashish Khan (qui a disparu un mois avant Zakir HUSSAIN, cf. notre article).

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Shanti n’a enregistré qu’un seul album éponyme en 1971 chez Atlantic Records qui peut être considéré comme un mélange de rock psychédélique et de musique hindoustanie, soit une forme singulière de « raga rock ». Mais le label a très vite abandonné le groupe, qui n’a guère pu rebondir.

Par la suite, Zakir HUSSAIN a rencontré le batteur du Grateful Dead, Mickey Hart, qui l’a invité à jouer sur son album Rolling Thunder (1972). L’année suivante, c’est le « Beatle » George Harrison qui l’a convié sur son album Living in the Material World. La même année, Zakir a enregistré avec le saxophoniste John Handy. On peut l’entendre sur ses albums Hard Work et Karuna Supreme (avec Ali Akbar Khan). Mais surtout, c’est en 1973 que Zakir HUSSAIN a fondé avec le guitariste John McLaughlin et trois autres musiciens indiens, L. Shankar (violon), Ramnad Raghavan et T. H. Vinayakram (percussions carnatiques), le groupe Shakti, qui deviendra bien vite un fleuron de la fusion indo-jazz avec ses trois albums Shakti with John McLaughlin (1976), A Handful of Beauty (1976) et Natural Elements (1977). L’empreinte laissée par Shakti auprès du public jazz occidental a indubitablement contribué aux prémices de ce qu’on n’appelait pas encore la « world music ».

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La connexion de John McLaughlin avec la musique indienne, et avec Zakir HUSSAIN, qu’il considère comme un frère, est telle qu’une nouvelle mouture de Shakti a refait surface en 1997, sous le nom Remember Shakti, avec un personnel renouvelé comprenant les percussionnistes Taufiq Qureshi et Selvaganesh, et quelques pointures indiennes comme le mandoliniste U. Srinivas, le « slide-guitariste » Debashish Bhattacharya et le chanteur Shankar Mahadevan, ou encore le flûtiste Hariprasad Chaurasia et le santouriste Shivkumar Sharma. Trois disques (Remember Shakti, The Believer et Saturday Night in Bombay) et un DVD (The Way of Beauty) ont confirmé l’ampleur de la nouvelle inspiration des protagonistes de Remember Shakti. Puis, John McLaughlin a retrouvé Zakir HUSSAIN et Shankar Mahadevan pour son album Is that So ? en 2019, ce qui a entraîné le retour de Shakti en 2020 dans une formation encore réinventée qui a sorti un ultime album, This Moment, en 2023.

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Au chapitre des expériences « fusionnelles » de Zakir HUSSAIN, il faut aussi mentionner son très beau disque auquel participent John Mc Laughlin, Hariprasad Chaurasia et le saxophoniste Jan Garbarek, et dont le titre, Making Music (Faire de la musique) est désarmant de simplicité poétique. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : une combinaison d’âmes musiciennes qui se comprennent et s’écoutent en jouant. Paru sur le label de référence ECM, Making Music échappe aux classifications : ni jazz, ni trad’, mais indéniablement abreuvé de ces tendances.

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La même année est sorti le disque Zakir Hussain & The Rhythm Experience, une création dans laquelle, comme son nom le laisse supposer, Zakir croise ses peaux avec six autres percussionnistes d’horizons divers, ainsi que de nombreux autres invités.

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Outre John McLaughlin, Zakir HUSSAIN a également entretenu une longue amitié créative avec Mickey Hart et a collaboré à plusieurs de ses disques. Outre le déjà nommé Rolling Thunder (1972), Zakir a joué sur At The Edge (1990), Planet Drum (1991), Mickey Hart’s Mystery Box (1996) et Supralingua (1998). Le projet Planet Drum, qui réunit plusieurs percussionnistes du monde entier, a notamment remporté le premier Grammy Award de la catégorie World Music. Quinze ans plus tard, le projet a été relancé sous le nom Global Drum Project, dont le disque a lui aussi remporté un Grammy Award.

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Dans les années 1990, Zakir HUSSAIN a également contribué à un autre ensemble de percussions world qui a fait date, Megadrums, initié par le percussionniste autrichien Reinhard Flatischler. En 1999, Zakir HUSSAIN a de plus fondé avec le bassiste et producteur Bill Laswell un ensemble encore plus extrémiste en matière de fusion, Tabla Beat Science, puisque la musique hindoustanie y est mixée avec des styles plus modernes comme l’electronica, la drum n’bass, l’ambient et l’Asian Underground. Ont été de même réquisitionnés sur ce projet d’autres éminents percussionnistes comme Trilok Gurtu, Talvin Singh, Karsh Kale ou le sarangiste Sultan Khan. Deux albums (Tala Matrix et Live in San Francisco at Stern Grove) et un DVD ont été publiés par le label Axiom.

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À l’autre bout du spectre de ses aventures fusionnelles, Zakir HUSSAIN a de plus participé à une expérience tout aussi inouïe avec le légendaire joueur de banjo Béla Fleck et le contrebassiste Edgar Meyer, au carrefour de la musique classique indienne, du bluegrass et de la musique classique occidentale. Un premier disque, The Melody of Rhythm (2009) donne à entendre une sorte de concerto avec l’apport du Detroit Symphony Orchestra. La conversation entre les trois musiciens s’est depuis poursuivie avec As We Speak (2023), auquel le flûtiste indien Rakesh Chaurasia (neveu de Hariprasad Chaurasia) a été convié.

Zakir HUSSAIN a également accru sa popularité sur la scène jazz en jouant et en enregistrant avec le saxophoniste Charles Lloyd et le batteur Eric Harland le disque Sangam pour ECM (2006), en formant un trio avec Herbie Hancock et Ravi Coltrane, et en créant avec le contrebassiste Dave Holland et le saxophoniste Chris Potter le trio Crosscurrent, auteur du disque Good Hope en 2019. C’est du reste avec ce trio qu’il devait se produire à l’automne 2024, à l’occasion d’une tournée européenne qui devait s’achever à Paris, au New Morning le 26 novembre, avant que le destin n’en décide autrement…

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En tant que compositeur, Zakir HUSSAIN a écrit trois concertos, dont le troisième, le tout premier concerto pour tabla et orchestre, a été créé en Inde en septembre 2015 par l’Orchestre symphonique de l’Inde, puis en Europe et au Royaume-Uni en 2016, et aux États-Unis en avril 2017 par l’Orchestre symphonique national du Kennedy Center.

Comme d’autres grands musiciens classiques indiens, Zakir HUSSAIN a également versé dans la musique de film et a même été acteur ! Citons parmi d’autres ses contributions à Vanaprastham, la Dernière Danse (produit par Pierre Assouline et Mohanlal et réalisé par Shaji N. Karun), un film qui fut récompensé de plusieurs prix internationaux, Heat & Dust et The Mystic Masseur de Merchant Ivory, In Custody d’Ismael Merchant… On entend de même le tabla de Zakir dans les B.O. d’Apocalypse Now de Francis Ford Coppola et de Little Buddha de Bernardo Bertolucci. Et Zakir joue son propre rôle dans deux documentaires qui lui ont été consacrés : Zakir and His Friends (1998, Lutz Leonhardt) et The Speaking Hand: Zakir Hussain and the Art of the Indian Drum (2003, Sumantra Ghosal).

La carrière du tabliste prodige a bien évidemment été récompensée par plusieurs prix : Zakir HUSSAIN a notamment reçu les plus hautes distinctions de la Sangeet Natak Akademi for Hindustani Music (1990) en Inde, le National Heritage Fellowship des États-Unis (1999) et le titre d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres de France. De plus, il a été érigé au rang de Padma Shri (1988), de Padma Bhushan (2002) et de Padma Vibhushan (2023) et, en 2019, il est devenu Sangeet Natak Akademi Fellow, une rare distinction accordée à vie à seulement quarante artistes par l’institution culturelle indienne. Cerise sur le gâteau, Zakir HUSSAIN est aussi lauréat du prix de Kyoto 2022 en arts et philosophie, décerné par la fondation Inamori à « ceux qui ont contribué de manière significative à l’amélioration scientifique, culturelle et spirituelle de l’humanité ».

Concernant ses performances scéniques et sa production discographique, Zakir HUSSAIN a été élu « meilleur percussionniste » par le Downbeat Critics’ Poll et le Modern Drummer’s Reader’s Poll depuis plusieurs années et a été honoré en 2018 par le Festival de jazz de Montréal qui lui a décerné le prix « Antonio Carlos Jobim ». Et à titre de « bouquet final », rien qu’en 2024, Zakir HUSSAIN a reçu trois Grammy Awards lors de la cérémonie de la 66e édition : meilleure performance de musique globale pour Pashto (album As We Speak), meilleur album de musique instrumentale contemporaine pour This Moment du groupe Shakti et meilleure composition instrumentale pour Motion (As We Speak). C’est ce qu’on appelle un tiercé gagnant !

Auteur d’une thèse d’ethnomusicologie écrite durant ses premières années aux États-Unis (sur laquelle il ne s’est jamais beaucoup exprimé), Zakir HUSSAIN a en outre été éducateur et, en tant que tel, a animé chaque année de nombreux ateliers et conférences, a été en résidence à l’université de Princeton et à l’université de Stanford et, en 2015, a été nommé Regents Lecturer à l’UC de Berkeley. L’atelier qu’il organisait chaque année dans la région de la baie de San Francisco, depuis trente ans, était devenu un événement très attendu par les interprètes et les étudiants du tabla.

En outre, Zakir HUSSAIN était le fondateur et le président de Moment Records, une maison de disques indépendante qui présente des enregistrements rares de concerts en direct de musique classique indienne et de musique du monde. Enfin, Zakir a été directeur artistique résident de SFJazz de 2013 à 2016, et a reçu le 18 janvier 2017 le Lifetime Achievement Award de SF Jazz, en reconnaissance de sa « contribution inégalée au monde de la musique ».

À celles et ceux qui souhaiteraient en savoir (encore) plus, le parcours foisonnant de Zakir HUSSAIN est retracé dans un ouvrage de l’auteur Nasreen Munni Kabir, Zakir Hussain : A Life in Music, réalisé à partir d’une quinzaine d’entretiens qui doivent totaliser une trentaine d’heures. Paru en 2018, cet ouvrage n’a pas à ce jour été traduit en français malheureusement.

L’héritage artistique laissé par Zakir HUSSAIN a beau être énorme, on ne peut s’empêcher de penser qu’il est parti trop tôt, car il avait sûrement encore beaucoup à donner, à créer…

Quoi qu’il en soit, sa musique a grandement rythmé nombre de vies et d’âmes, et elle a été un soutien aussi musical que spirituel. Et on gardera toujours de Zakir HUSSAIN l’image de ce visage poupin au sourire malicieux et au regard facétieux… une leçon de vie, en somme.

Toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.

Article réalisé par Stéphane Fougère, avec la collaboration de Philippe Perrichon
(Photos : X)

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